Algérie

Des enseignants contractuels manifestent à Alger



«Nous sommes mobilisés depuis 5 semaines et nous ne cesserons de crier à  l'injustice que lorsque les responsables daigneront nous recevoir et prendre en compte nos revendications», s'exclame l'un des contestataires.
N'ayant pas bénéficié de l'intégration à  des postes permanents décidée le mois dernier par le ministère de l'Education nationale, ces enseignants vacataires se disent «révoltés» par le refus de la tutelle de les recevoir et encore plus par l'attitude méprisante de la police qui ne cesse de les chasser et les malmener dès qu'ils tentent de s'approcher du ministère. «Lundi, ils nous ont chassé du ministère et nous ont escortés à  pied et forcés à  nous diriger vers la gare routière pour rejoindre nos villes», explique Slimane Belhout, délégué de Skikda.
Rassemblés, hier, devant le siège de la Maison de la presse, ils étaient plus d'une vingtaine, hommes et femmes, venus des quatre coins du pays, à  brandir des pancartes exprimant leur mécontentement. «Au total nous sommes plus de 150 dans la même situation de précarité, suppléants sans considération, écartés après des années de travail», raconte Mohamed Deligha de la wilaya de Tipaza.
Cet enseignant a occupé un poste d'enseignant vacataire durant dix ans avant de se voir écarté sans explication en janvier dernier. Comme lui, deux enseignantes de la wilaya de Chlef ont, elles aussi, été écartées cette année : «Des personnes fraîchement diplômées ont été intégrées et viennent de bénéficier de postes permanents alors que d'autres, dont nous faisons partie, qui ont des années d'exercice en tant que contractuels, sont tout simplement écartées !» témoignent-elles. Le ministère de l'Education nationale refusant catégoriquement de les recevoir ou de prendre en compte leur contestation, ces enseignants sont en phase de radicaliser leur mouvement ; une grève de la faim est envisagée.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)