Des enfants handicapés découvrent la reine des Ziban Séjour à Biskra

Beaucoup n'ont pas une idée sur la beauté du sud du pays, surtout cette frange de la société.
La direction de l'action sociale et de la solidarité (DASS) de Biskra vient d'accueillir plus de 300 enfants du nord du pays pour un «séjour de printemps» de 10 jours, qui prendra fin le 29 du mois en cours. Issus de familles démunies, ces pensionnaires des établissements spécialisés et des centres médico-pédagogiques (CMP), âgés de 8 à 16 ans, sillonnent, sous la protection d'une armada de médecins, d'infirmiers spécialisés et d'éducateurs, la wilaya de Biskra pour en découvrir les richesses artisanales, architecturales, culinaires et touristiques.
Ils sont répartis entre 6 centres d'hébergement et de restauration où ils prennent part, chacun selon ses capacités et ses envies, à des activités culturelles et ludiques. Autres activités prévues pour ces visiteurs, des visites du musée du colonel Chaâbani, des promenades au jardin public du 5 Juillet (J'nen El Beylek) et au centre-ville où ils pourront goûter à la fameuse Doubara.
Quel ravissement que de voir ces chérubins aux besoins spécifiques s'égailler dans les palmeraies de Tolga, garder le silence devant le mausolée de Sidi Okba et la tombe de Hizia, à Sidi Khaled, s'ébahir à la vue des ravins et des jardins luxuriants de Béni Souik et des gorges d'El kantara, des habitations troglodytes de Ghouffi et de sa vallée traversée par un oued aux eaux claires.
Initiés par le ministère de la Solidarité et de la Famille, ces séjours visent à «ancrer le sentiment d'appartenance communautaire dans l'esprit de ces enfants handicapés, leur faire découvrir la diversité géographique, humaine et culturelle de l'Algérie et leur permettre de sortir de leur difficile quotidien», a indiqué Saâd Slini, directeur de l'action sociale, qui fait la navette entre les différents groupes pour s'assurer que tout se déroule bien.
Il tient à rendre un hommage particulier à tous les travailleurs du secteur social qui, selon ses propres mots, « se dévouent pour cette frange de la population ayant besoin d'un accompagnement discontinu, de réconfort et de soutien psychologique d'appoint».