Algérie

Des émeutes éclatent à Seine-Saint-Denis


Des émeutes éclatent à Seine-Saint-Denis
Des troubles à l'ordre public ont éclaté à Aulnay Sous-Bois (Seine-Saint-Denis) après qu'une information s'est propagée faisant état d'une agression de quatre policiers sur un jeune de 22 ans.Les incidents ont eu lieu dans la cité des 3 000, lieu de l'interpellation musclée du jeune par les policiers. Un véhicule a été incendié et plusieurs abribus ont été détruits par les jeunes manifestants de la cité en colère. Des patrouilles de la Brigade anticriminalité ont été déployées pour contenir les violences.Le calme est revenu vers minuit selon des habitants de la cité. Les quatre agents de police auteurs des violences sont accusés d'avoir blessé le jeune homme de 22 ans à coups de matraque. Ils avaient été interpellés par les polices de police et placés en garde à vue. Les conditions d'interpellation après un contrôle d'identité ont choqué les habitants de la cité.La scène a été filmée par les caméras de vidéosurveillance de la police municipale et les bandes montrent un policier «porter un coup de matraque horizontal au niveau des fesses» du jeune homme. D'après une source proche du dossier, le pantalon «glisse de lui-même» dans l'agitation. C'est à ce moment qu'il reçoit le violent coup de matraque qui traverse son caleçon.Ce n'est pas le cas de la victime qui a déclaré que l'un des policiers lui aurait introduit sa matraque dans l'anus. Au niveau de l'hôpital, il a été examiné par un médecin qui a diagnostiqué «une plaie longitudinale du canal anal» et une «section du muscle sphinctérien».Soixante jours d'interruption totale de travail (ITT) lui ont été prescrits. Les quatre policiers, qui nient les accusations, ont vu leur garde à vue prolongée de 24 heures. Les policiers devraient être présentés hier à un juge de Bobigny, où une information judiciaire pour violences en réunion a été ouverte. Selon des sources dignes de foi, le procureur a saisi un juge d'instruction accusant les mis en cause pour «violences volontaires avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique» à l'encontre des quatre fonctionnaires, soupçonnés au départ de «viol en réunion»..
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