Des éleveurs répondent à Rezig

La Fédération nationale des éleveurs se défend de toute responsabilité dans la flambée des prix des viandes rouges durant le mois de Ramadhan qui est à ses premiers jours, accusant, dans la foulée, les intermédiaires d'être derrière cette frénésie.Dans une réponse à peine voilée au ministre du Commerce qui accusait les éleveurs de ne pas tenir leur engagement de mettre à la disposition des ménages de la viande rouge au prix de 800 dinars le kilogramme, Djillali Azzaoui, membre de cette fédération, récuse toute responsabilité de la corporation des éleveurs dans la frénésie qui s'est emparée des prix des viandes aux premiers jours du mois de Ramadhan. Et de montrer du doigt les nombreux intermédiaires et les vendeurs de détail qu'il accuse de cette flambée des prix, eux dont le seul souci est de glaner le maximum de gains cette année où ce mois de piété intervient en pleine crise sanitaire due à la pandémie de coronavirus.
Pour ce membre de la fédération des éleveurs, l'interdiction des marchés à bestiaux dans le sillage des mesures portant confinement contre la propagation du Covid-19 participe grandement dans l'instabilité des prix et leur flambée. Ce qui a fait que les intermédiaires et les vendeurs s'en remettent directement aux éleveurs et imposent de ce fait leur loi. Il soutient que l'offre est suffisante.
Aussi, le membre de la fédération des éleveurs soutient que leur seule mission est de mettre sur le marché de la viande rouge en quantités suffisantes, ce qui est, selon lui, vérifiable sur les étals des boucheries et que, poursuit-il, la question des prix ne dépend pas d'eux.
M. K.