Nous sommes victimes des intempéries de février 2012 qui ont emporté tous nos moyens de subsistance, et du mépris des autorités, interpellées, à temps, pour d'éventuels dédommagements.Nous ne pouvons même pas reconstituer nos exploitations ruinées», lit-on dans une déclaration du collectif des éleveurs de la région de Tigzirt. Les rédacteurs de ce document ajoutent «qu'aucun des responsables sollicités n'ignore que les poulaillers, les étables, les oliveraies et les vergers, détruits et mis hors d'usage par les intempéries, constituent la seule richesse de la région». Selon la requête des éleveurs de la région de Tigzirt, «les dégâts occasionnés, dont il est impossible de faire une liste exhaustive ni une appréciation objective ici, sont substantiels».
Cela a provoqué, précise la même déclaration, des conséquences sur les ménages pauvres, en lutte, depuis des lustres, contre la précarité. «En dépit de tous les cris de détresse, à ce jour, aucune aide de l'Etat n'est venue réparer les dommages subis et soulager les exploitants du désespoir d'avoir tout perdu», soulignent les mêmes éleveurs. Ces derniers affirment que toutes les requêtes adressées aux responsables concernés que ce soit au niveau de la daïra de Tigzirt où bien à la wilaya de Tizi Ouzou, sont restées lettres mortes. Ils se sentent ainsi oubliés et livrés à eux même. «Nous sommes abandonnés à notre triste sort», poursuit la même missive, à travers la quelle ses rédacteurs interpellent le ministre de l'agriculture et du développement rural à intervenir dans le sens de leur venir en aide dans cette situation qui continue à perdurer.
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Posté Le : 10/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Hafid Azzouzi
Source : www.elwatan.com