Algérie

Des élections générales d'ici à mars s'il n'y pas d'autodissolution de la coalition



Des élections générales d'ici à mars s'il n'y pas d'autodissolution de la coalition
Les élections générales au Kenya se tiendront d'ici à la mi-mars 2013, sauf si l'actuel gouvernement de coalition décide de s'autodissoudre auparavant, a décidé hier la Haute Cour de justice.
La Haute Cour a décidé que les prochaines élections générales se tiendraient «dans les soixante jours suivant le 15 janvier 2013», date de la fin de l'actuelle législature, a déclaré le juge Isaac Lenaola. A moins, a-t-il ajouté, «d'un accord écrit entre le président et le Premier ministre» portant dissolution de l'Assemblée nationale dès 2012. Cette clause empêche ainsi toute action unilatérale d'un des deux camps de la coalition, qui serait susceptible de ranimer les tensions. Ces prochaines élections suscitent toutefois des inquiétudes, après les violences sans précédent qui avaient suivi la réélection contestée du président sortant Mwai Kibaki en décembre 2007. Lors de ces violences post-électorales de fin 2007 et début 2008, 1 133 personnes ont été tuées, 3 561 autres blessées et 663 921 déplacées, selon un bilan officiel. Un gouvernement de coalition réunissant les partisans de M. Kibaki et ceux de son adversaire et candidat malheureux, Raila Odinga, a été constitué et Odinga nommé Premier ministre. La Haute Cour de justice devait interpréter des clauses constitutionnelles a priori contradictoires pour décider de la date de la tenue des nouvelles élections et de la fin de l'actuel gouvernement de coalition, fragilisé par des rivalités de factions. Vingt neuf Ougandais, dont deux femmes, soupçonnés de vouloir se rendre en Somalie pour rejoindre le groupe d'insurgés Al Shabab ont été arrêtés par la police kenyane dans le district de Kasarani à Nairobi, a indiqué une source policière. «La police a pressenti que les suspects, 27 hommes et 2 femmes, avaient été amenés là par un agent d'Al Shabab pour faciliter leur déplacement vers la Somalie», a précisé le commissaire de police Peter Muinde. Selon lui, «les interrogatoires des mis en cause n'ont abouti à rien et ces personnes pourraient être libérées faute de preuves». «Nous voulons connaître le motif de leur voyage en Somalie et s'il y en a d'autres ici au Kenya qui envisagent de faire la même chose. Mais pour l'instant, nous n'avons pas obtenu toutes les preuves qui attestent qu'ils sont des terroristes ou des sympathisants d'Al Shabab», a-t-il dit. Peter Muinde estime que «les 29 Ougandais pourraient aussi être des victimes de la traite des êtres humains», précisant que la police antiterroriste est actuellement à la recherche de l'agent qui comptait amener ces personnes en Somalie pour l'interroger. Le Kenya avait lancé à la mi-octobre dernier une offensive militaire en Somalie contre les bastion d'Al Shabab, que Nairobi tient pour responsable de plusieurs enlèvements de touristes étrangers, ainsi que d'attentats et d'attaques terroristes sur le territoire kenyan, faisant plus de 20 morts, dont dix policiers.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)