Algérie

Des égouts à ciel ouvert, est-ce normal '


Des égouts à ciel ouvert, est-ce normal '
Le risque de maladies à transmission hydrique n'est pas à écarter dans la seconde ville de la wilaya. La ville d'El Khroub vit progressivement au rythme des relents d'égouts et sous la menace des maladies à transmission hydrique (MTH). Le risque n'est pas à exclure avec les eaux usées qui se déversent à ciel ouvert depuis des années, au niveau de plusieurs quartiers de la ville, jusqu'à rendre l'environnement fétide. Faut-il tirer la sonnette d'alarme sur le danger qui guette la population, ou se contenter, dans le pire des cas, de tracer un état des lieux, qu'on s'empresserait probablement de mettre aux oubliettes ' En franchissant l'entrée de la ville, nous pouvons constater, tout au long du boulevard principal, Emir Abdelkader, des eaux usées coulant en rigole jusqu'au tribunal. Devant le marché couvert, le trottoir est encombré par les agrégats et autres détritus, un spectacle répugnant. Les rues Ahmed Bouchabaâ, Izlioui Ali, Aïdi Allaoua, Ali Dib, Tayeb Chibane, connue principalement par rue des Chouaya, sont également caractérisées par les égouts à ciel ouvert et les odeurs nauséeuses, surtout en ces moments de grandes chaleurs.Les habitués du quartier et ceux du café, ce lieu qui déborde sur le trottoir, de la crémerie Abdelali et des restaurants ne semblent pas être gênés, ni les propriétaires d'ailleurs, par un environnement aussi sale, qui pourrait éventuellement menacer leur santé. Ajoutons à cela les déchets de fruits et légumes, entassés de jour comme de nuit à l'entrée du marché informel de Tounja devant un réseau d'égout qui éclate à tout bout de champ. N'omettons surtout pas les odeurs pestilentielles omniprésentes et les essaims de tous genres d'insectes. A l'évidence, le problème des eaux usées à El Khroub, 2ème commune après celle de Constantine, ne semble pas trouver de solution. Les responsables locaux se disent non concernés, « puisque cela relève, tiennent-ils à préciser, des prérogatives des services de la SEACO . Ces derniers font la sourde oreille, alors que toute la ville croule sous les déjections.
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