Algérie

Des écoles inachevées ouvertes Boumerdes : les autres articles



La rentrée scolaire de l'année en cours s'est faite dans l'anarchie à Boumerdès.
Les responsables du secteur n'ont finalement pas dérogé à la règle et ils ont brillé par une gestion catastrophique des préoccupations des élèves. De nombreux établissements ont été ouverts alors qu'ils ne sont pas encore totalement achevés.
Le lycée et le CEM de Naciria ne sont pas réceptionnés. Mais cela n'a pas empêché la direction de l'éducation d'envoyer un nouveau directeur et des enseignants pour entamer les cours. Les deux projets ont connu un retard de quatre années. Les entreprises chargées de leur réalisation ont fait face à d'énormes difficultés. Le wali de Boumerdès et les responsables de la DLEP s'y sont rendus à plusieurs reprises pour lever les contraintes ayant retardé le rythme d'avancement des travaux. En vain.
L'échec est cuisant. Les deux établissements n'étaient pas prêts le jour J pour recevoir les potaches. Les lycéens ont refusé d'y aller tant que les travaux ne sont pas achevés. De même que leurs parents ont envoyé des correspondances à la direction de l'éducation, réclamant le report de l'ouverture de l'établissement pour l'année prochaine. C'est ce qui a été d'ailleurs décidé en fin de compte. Pour ce qui est du CEM, construit au village agricole Boumraou, nos sources indiquent qu'il n'y a eu que six classes qui ont été ouvertes, dimanche 18 septembre, et ce, après moult tractations entre les autorités locales et les parents d'élèves. Les huit autres classes que compte l'infrastructure sont toujours en cours.
D'habitude, les collégiens du village poursuivaient les cours au niveau du CEM de Bouassem.
L'on note par ailleurs que plusieurs autres établissements ont été ouverts avant la fin des travaux de leur réalisation. C'est le cas des lycées de Larbatache et de Sidi Daoud qui ont connu des lenteurs considérables dans la réalisation. A Sidi Daoud, seules 8 classes ont été ouvertes, parle-t-on. La grande partie des élèves va donc poursuivre ses études au niveau des salles en préfabriqué, érigées après le séisme de 2003.


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