Algérie

Des échoppes dans les cités U



Des échoppes dans les cités U
Le commerce informel ne se pratique pas uniquement sur les trottoirs ou placettes de nos villes et villages. Il s'exerce aussi, tenez-vous bien, dans le milieu estudiantin et plus particulièrement dans les cités universitaires.C'est ainsi que nombreuses étudiantes et étudiants qui s'adonnent à ce commerce transforment leurs chambres universitaires en véritables échoppes. Et ce, au su et au vu des administrations gestionnaires. On y vend de tout. De la parfumerie, des produits cosmétiques au tabac en passant par la petite lingerie, les biscuits et autres produits d'entretien. Ces « commerçants (es) » se permettent même d'afficher, au moyen de placards généralement accrochés au niveau du resto de la cité, la nomenclature des produits et leurs prix respectifs en précisant l'adresse (N° du pavillon et de la chambre) où l'on pourra s'approvisionner. Certains étudiants ont même dressé des « tables » de cigarettes et autre tabac à priser devant les entrées des restos et des cafétérias. Comme il est proposé des recharges (flexy) de téléphones mobiles. Au sein des cités de jeunes filles, outre « les parfumeries » et les « alimentations générales », on érige les chambres en véritables salons de coiffure et d'esthétique. Là encore, c'est au niveau du resto que l'on retrouve les différentes prestations offertes et leurs montants. Enfin à la cité U, on pratique tous les commerces. Certes, le milieu universitaire avec la maigre bourse que l'on reçoit est un milieu où la débrouillardise est de mise pour se faire quelque argent de poche, mais de là à transformer sa chambre en échoppe, il y a un pas de trop que l'on vient de franchir. Car il faut dire que cela échappe à tout contrôle et pourrait s'avérer dangereux dans la mesure où, du bout des lèvres, on ne manque pas de faire part de la circulation, sous cape, de psychotropes et autres drogues à l'intérieur de ces cités, ce qui pourrait favoriser, justement, ce genre de commerce. Les fameux foyers universitaires où l'on trouve de tout à des prix étudiés spécialement pour étudiants existent pourtant. Il suffit de les prendre réellement en charge pour mettre un terme à ce commerce qui nuit à la franchise universitaire. L'administration, comme les comités d'étudiants, se doivent de veiller au grain pour éviter que les cités U ne se transforment en véritables bazars avec la prolifération de ces « chambres de commerce ».




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