Des divergences au détriment du clubRien ne va plus au Widad de Skikda

Un bras de fer oppose, depuis plusieurs jours déjà, deux parties du club sportif amateur Widad jeunesse Skikda.L'une des deux parties a tenu à prendre attache avec El Watan pour dénoncer les agissements d'une partie de l'ancien bureau du club. Voici ce qui a été dit, à ce propos : «Suite à la démission, en juin dernier, de M. Baghloul, l'ancien président du club, le vice-président a été chargé de gérer les affaires courantes et de préparer la tenue d'une assemblée élective. Or, rien n'a été fait et toutes les assemblées organisées ont toutes été annulées car chacune d'elles s'est singularisée par un manquement flagrant au règlement. La DJS a fini, le 19 août dernier, par instruire le vice-président d'engager les démarches pour la tenue d'une AG extraordinaire dans les plus brefs délais.
Ne voyant rien venir et craignant pour l'avenir du club historique qu'est le Widad, on a décidé, en tant que membres de l'assemblée, d'agir dans le strict respect de la loi. On a tenu une énième assemblée le 23 octobre dernier en présence d'un huissier de justice ainsi que de deux cadres de la DJS. Cette assemblée a été sanctionnée par l'élection de M. Ourtilani. Seulement, l'ancienne équipe n'a cessé depuis de nous mettre les bâtons dans les roues allant jusqu'à nous interdire l'accès aux locaux du club. On a l'impression que depuis qu'on a évoqué la situation financière du club, les anciens dirigeants, du moins le président démissionnaire, donnent l'impression de vouloir revenir alors qu'ils ont mis le club à genoux.»
Contacté, M. Baghloul a estimé qu'il fait l'objet d'une campagne de dénigrement. «J'ai tout fait pour réunir les deux parties afin de trouver une solution honorable sans pour autant y parvenir. Si moi je suis démissionnaire, les membres du bureau ne le sont pas et c'est au vice-président de convoquer l'AG et non à ce groupe de personnes. A ma connaissance, la DJS n'a pas annulé la décision de laisser le vice-président gérer les affaires du club, donc, légalement, c'est à lui de gérer le club et d'appeler à une AG», a-t-il déclaré. Pour une meilleure approche de ce bras de fer, la parole a été donnée au DJS qui a jugé, au départ, qu'il n'a pas à appuyer la position d'une partie contre une autre.
«Ce n'est pas mon rôle et ce qui nous intéresse c'est surtout que la loi soit appliquée et que les intérêts du clubs préservés. C'est vrai qu'on a désigné l'ancien vice-président pour préparer une AG mais rien n'avait été fait, sauf bien sûr des reports et des annulations. Nous estimons qu'on n'a pas à lui signifier sa fin de mission du moment que cette mission n'a jamais abouti. Pour nous et du point de vue règlements, nous estimons que l'AG tenue le 23 octobre, est légale. Notre mission est de veiller au respect de l'application des lois et des règlements et on n'a aucun intérêt à encourager une partie contre l'autre.»