Algérie

Des dirigeants réagissent



La première est celle de Saïd Allik, qui a été pendant plus de deux décennies le président de l'USM Alger. Sous sa présidence, l'USM Alger a pratiquement tout gagné. A présent, il veille aux destinées du CSA/USMA.
De Paris où il se trouve, il a exprimé «le vœu d'intervenir sur le chapitre ''capital social et apports personnels des présidents afin que l'opinion usmiste, en particulier, et sportive, en général, sache que Saïd Allik a acheté des actions au sein de la SPA/USMA. Mon apport personnel dans le capital de la SPA/ USMA est de l'ordre de 7,5 millions de dinars. D'abord, j'ai acheté des actions à  hauteur de 5 millions de dinars. Lorsque le capital a été ouvert une seconde fois et voyant qu'il restait encore des parts et dans le souci d'apporter mon humble contribution, j'ai de nouveau acheté pour 2,5 millions de dinars au profit de mon fils. Mon intervention dans ce débat extrêmement important n'a d'autre objectif que celui de fournir à  l'opinion l'engagement de Saïd Allik vis-à-vis de son club et du football algérien. J'aurais souhaité que mon apport fut porté à  la connaissance de tous.»
La seconde réaction, sur le même sujet, émane d'un dirigeant dont le club a fait face à  une grave crise financière tout au long de la saison qui vient de s'achever. Ce dernier crache le feu sur le président de l'Entente de Sétif, Abdelhakim Serrar qu'il «tient pour responsable de l'anarchie qui s'est instaurée en matière de salaires et primes de signature. Il a enflammé le marché, pourri les relations entre dirigeants et joueurs et dirigeants. La spirale des salaires et primes de signature a mis les clubs à  genoux. Aujourd'hui, à  ma grande surprise, je ne vois pas son nom figurer sur la liste des associés de la SPA/ESS. Un proche de ce club m'a fait la révélation suivante : ''Serrar, le grand président de l'ESS qui s'exprime quotidiennement dans les colonnes de la presse qui annonce sa démission tous les 3 mois mais qui ne s'en va jamais, serait actionnaire à  la SPA/ESS à  hauteur de
300 000 dinars sous le couvert d'une
société ! Un président de club de wilaya met plus de sa poche. Le mérite du dossier publié par El Watan, c'est d'avoir fait tomber beaucoup de masques et dévoilé à  l'opinion publique la vraie contribution au football de ces présidents à  vie», a tenu à  dire ce dirigeant qui «jure de ne plus remettre les pieds dans ce milieu pourri.» La dernière réaction est celle de Mahfoud Kerbadj, président du CR Belouizdad, qui a tenu à  apporter la précision suivante : «Contrairement à  ce qui a été écrit en matière de subventions, les clubs algérois n'ont pas encore touché un dinar d'un quelconque fonds (wilaya et national).»
Dont acte.


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