Algérie

Des dirigeants inconnus au bataillon Nouveaux partis



Des dirigeants inconnus au bataillon                                    Nouveaux partis
Octobre 2012 est bien terne par rapport à ceux des années écoulées. Point de protestation sociale, point de sortie tonitruante de la part des syndicats. Faut-il y voir seulement les contrecoups de la nomination du gouvernement Sellal ' Possible. N'était cette grève fracassante des cheminots qui avait paralysé durant une bonne semaine le circuit algérois de l'autorail, on n'aurait rien eu qui vaille d'être signalé au crédit de la protesta. Le monde politique, mis à part les manifestations de positionnement des formations politiques par rapport aux futures élections locales prévues le 29 novembre prochain, n'a pas fait mieux.
Octobre 2012 est bien terne par rapport à ceux des années écoulées. Point de protestation sociale, point de sortie tonitruante de la part des syndicats. Faut-il y voir seulement les contrecoups de la nomination du gouvernement Sellal ' Possible. N'était cette grève fracassante des cheminots qui avait paralysé durant une bonne semaine le circuit algérois de l'autorail, on n'aurait rien eu qui vaille d'être signalé au crédit de la protesta. Le monde politique, mis à part les manifestations de positionnement des formations politiques par rapport aux futures élections locales prévues le 29 novembre prochain, n'a pas fait mieux.
On accorde les violons pour dire qu'on ne va pas rater, pour tout l'or du monde ce rendez-vous crucial pour le pays. Le ministère de l'Intérieur n'a pas chômé cependant en annonçant avoir, en ce début du mois d'octobre, délivré des arrêtés d'agrément à neuf nouveaux partis politiques dont celui du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Il s'agit le Front du militantisme national (FMN), l'Union pour le rassemblement national (URN), le Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC), le parti Tajamoua Amel El Jazair (TAJ), du Front national de l'authenticité et des libertés (FNAL), du Médiateur politique (El Wassit), du Parti de l'unité nationale et du développement (PUND), du Parti de la voie authentique (PVA) et de l'Union nationale pour le développement (UND). Ce qui caractérise ces nouveaux partis, au-delà de leurs assisses sociales dont on ignore tout, c'est le fait qu'ils soient revendiqués par des personnes inconnues au bataillon politique (sauf le cas Ghoul qui a fait couler beaucoup d'encre). L'opinion publique s'interroge donc sur les tenants et les aboutissants de ces entrepreneurs politiques qui n'hésitent pas à se jeter dans une arène déjà saturée et dans laquelle sont déjà représentées toutes les familles politiques. Il aurait paru normal que des personnalités s'étant illustrées au préalable par leur combat dans le mouvement associatif, dans les partis politiques ou dans leurs milieux professionnels, fondent leurs partis. C'est la vie politique même qui s'en trouve ainsi être préservée, puisque faire valoir une idée, défendre des convictions, exigent parfois de renoncer à la chapelle politique dans laquelle on avait fait ses premiers pas et si on estime qu'elle a dévié de sa ligne initiale. Sur les 21 partis nouvellement agréés (à la veille des législatives du 10 mai 2012), seuls quelques uns qui se comptent sur les doigts d'une seule main, peuvent se targuer d'avoir un dirigeant dont le CV correspond peu ou prou au profil de l'homme politique. C'est donc la perception du vote qui doit avoir déterminé cette aspiration à créer un parti politique. Si nous partons du principe qu'il y a une relation de cause à effet entre les candidats aux élections et le parti qui les recrute, on peut imaginer que ces candidats se sont «vus souffler l'idée» au contact de ces derniers. Quand on voit les déboires vécuspar le FNA de Moussa Touati, qui a dû recruter dans la catégorie des «plus offrants» en termes de contribution financière à son parti, il n'y a rien qui interdit de penser que ces «entrepreneurs politiques» qui proposent leurs services aux partis, ont fini par avoir l'idée de créer le leur au lieu d'aller quémander une place ailleurs.
On accorde les violons pour dire qu'on ne va pas rater, pour tout l'or du monde ce rendez-vous crucial pour le pays. Le ministère de l'Intérieur n'a pas chômé cependant en annonçant avoir, en ce début du mois d'octobre, délivré des arrêtés d'agrément à neuf nouveaux partis politiques dont celui du ministre des Travaux publics, Amar Ghoul. Il s'agit le Front du militantisme national (FMN), l'Union pour le rassemblement national (URN), le Front des jeunes démocrates pour la citoyenneté (FJDC), le parti Tajamoua Amel El Jazair (TAJ), du Front national de l'authenticité et des libertés (FNAL), du Médiateur politique (El Wassit), du Parti de l'unité nationale et du développement (PUND), du Parti de la voie authentique (PVA) et de l'Union nationale pour le développement (UND). Ce qui caractérise ces nouveaux partis, au-delà de leurs assisses sociales dont on ignore tout, c'est le fait qu'ils soient revendiqués par des personnes inconnues au bataillon politique (sauf le cas Ghoul qui a fait couler beaucoup d'encre). L'opinion publique s'interroge donc sur les tenants et les aboutissants de ces entrepreneurs politiques qui n'hésitent pas à se jeter dans une arène déjà saturée et dans laquelle sont déjà représentées toutes les familles politiques. Il aurait paru normal que des personnalités s'étant illustrées au préalable par leur combat dans le mouvement associatif, dans les partis politiques ou dans leurs milieux professionnels, fondent leurs partis. C'est la vie politique même qui s'en trouve ainsi être préservée, puisque faire valoir une idée, défendre des convictions, exigent parfois de renoncer à la chapelle politique dans laquelle on avait fait ses premiers pas et si on estime qu'elle a dévié de sa ligne initiale. Sur les 21 partis nouvellement agréés (à la veille des législatives du 10 mai 2012), seuls quelques uns qui se comptent sur les doigts d'une seule main, peuvent se targuer d'avoir un dirigeant dont le CV correspond peu ou prou au profil de l'homme politique. C'est donc la perception du vote qui doit avoir déterminé cette aspiration à créer un parti politique. Si nous partons du principe qu'il y a une relation de cause à effet entre les candidats aux élections et le parti qui les recrute, on peut imaginer que ces candidats se sont «vus souffler l'idée» au contact de ces derniers. Quand on voit les déboires vécuspar le FNA de Moussa Touati, qui a dû recruter dans la catégorie des «plus offrants» en termes de contribution financière à son parti, il n'y a rien qui interdit de penser que ces «entrepreneurs politiques» qui proposent leurs services aux partis, ont fini par avoir l'idée de créer le leur au lieu d'aller quémander une place ailleurs.


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