Algérie

Des directeurs de l'exécutif chez les habitants des zones d'ombre



Dans le but de prendre connaissance des conditions de la vie quotidienne des habitants des zones d'ombre à Dhahra, au nord-ouest du chef-lieu de la wilaya de Chlef, plusieurs responsables de différents secteurs ont effectué, jeudi 17 février, une visite de travail et d'inspection dans de nombreux douars de la commune.Cette sortie sur le terrain des directeurs de wilaya des travaux publics, des ressources en eau, de l'énergie et des mines et de la Société de distribution de l'électricité et du gaz de l'Ouest SDO (Sonelgaz) a été une occasion pour l'ensemble des villageois des douars d'Ouled Abdelkader, d'Ouled M'ghachou, de Bordj El-Baâl et d'El-Meharzia d'exposer les nombreuses difficultés auxquelles ils font face depuis de longues années. "Nous souhaitons seulement que les décisions qu'ils viennent de prendre à l'issue de leur visite sur les lieux, seront concrétisées sur le terrain", lancent de nombreux chefs de famille, rencontrés en marge de la visite.
Toujours selon les témoignages de certains des habitants des douars classés zones d'ombre dans la commune de Dhahra qui relève administrativement de la daïra de Tougrit, la vie quotidienne dans leurs villages respectifs est plus que pénible et dans tous les domaines. "Nous demandons à nos hôtes de prendre, sérieusement, en considération l'inexistence flagrante de projets de développement dans nos contrées. L'état de nos routes et ruelles est déplorable. Elles sont toutes impraticables.
C'est pourquoi d'ailleurs nous manquons cruellement de transport. Le manque de réseaux d'assainissement dans nos douars se pose également avec acuité nous obligeant à utiliser des fosses communes que nous réalisons nous-mêmes dans la plupart des cas anarchiquement. Hormis les écoles primaires, dont certaines sont dépourvues de chauffage et de cantines scolaires, nos villages manquent de collèges. Nos collégiens et nos lycéens sont contraints d'aller étudier loin de chez eux.
C'est pourquoi, il est plus que nécessaire de procéder à la réalisation dans nos villages de CEM et au moins d'un lycée", affirment des parents d'élèves des douars en question. Ces derniers ont également pointé du doigt l'absence d'infrastructures sanitaires, et celles de jeunesse, de services administratifs et de l'électrification rurale, mais aussi d'aides à l'habitat rural.

AHMED CHENAOUI


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