Algérie

Des dessous graves Affaire du promoteur Farouk Djebbar



Des dessous graves                                    Affaire du promoteur Farouk Djebbar
L'affaire du promoteur immobilier, Farouk Djebbar, fait l'objet, pour la deuxième fois d'une inspection ministérielle mue par des lettres anonymes.
Cette affaire, pour rappel, concerne quelque 500 personnes qui ont été arnaquées par un promoteur immobilier agréé. Ces personnes, alléchées par l'offre, ont vite fait de déposer le premier apport dans le compte de l'agence immobilière domicilié au niveau de la CNEP. Sentant l'entourloupe, elles se sont adressées à la justice.
Convoqué par le procureur, Farouk Djebbar devait bénéficier de 10 jours de délai pour rembourser ses clients. Ce dernier, profitant de ce répit, liquide toutes ses affaires en bradant entre autres un chantier d'une grande valeur et ne laissant aucune trace derrière lui, disparaît comme par enchantement dans la nature, emportant avec lui un magot estimé par les plaignants à quelque 450 millions de dinars. Ne sachant plus où donner de la tête, les malheureux bernés se sont organisés, ont publié un communiqué et ont, à plusieurs reprises, organisé des sit-in devant la wilaya pour crier leur désarroi.
L'un d'eux a pris l'initiative d'envoyer ledit communiqué au ministère de la Justice en ajoutant à la main une mention qui impliquait le procureur chargé du dossier. Cette lettre anonyme n'est pas restée sans effet puisque le ministère a vite fait de déléguer une inspection qui a entendu les principaux organisateurs. Ces mêmes personnes étaient convoquées hier pour être entendues mais cette fois-ci, pour une deuxième lettre anonyme encore plus explicite que la première. Selon Bachir Bedar, représentant du groupe, la lettre contenait des propos qui accusent une personne de la justice de complicité avec Farouk Djebbar. L'on parle d'une villa construite par cette personne et qui aurait coûté 20 MDA.
Plus loin, il est dit qu'elle envoie tous ses enfants dans une école privée. Et de se poser la question : d'où lui provenait tout cet argent si ce n'était pas Farouk Djebbar qui le lui aurait donné ' Pour sa part, Bachir Bedar a insisté avec l'inspecteur chargé de l'enquête d'aller jusqu'au bout de l'investigation et qu'il se mettrait à la disposition de la justice jusqu'à ce que la vérité éclate. Rappelons qu'en plus de Me Mohamed-Larbi Djaâfar, une autre avocate, en l'occurrence Me Zahia Mokhtari, a été également chargée du dossier par les plaignants. L'affaire n'est pas sur le point de connaître l'épilogue puisque la CNEP y est également impliquée et devait être entendue.


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