Le phénomène de l'irrigation des cultures maraichères avec des eaux usées a pris des proportions alarmantes, ces dernières années,
ce qui est un grave problème de santé publique.
Une peine de 18 mois de prison ferme a été prononcée par le président du tribunal correctionnel de Mostaganem à l'encontre de deux personnes répondant aux initiales de D.B. et M.A., âgées respectivement de 42 et 36 ans, poursuivies pour irrigation aux eaux usées, selon des sources fiables, a-t-on appris. La personne M.A. irriguait ses terres agricoles avec des eaux usées et pratiquait l'abattage clandestin dans sa ferme. D.M., lui, faisait boire de l'eau usée à ses bêtes (brebis, béliers, veaux et vaches), provenant des égouts, indique notre source d'information.
Le procureur de la République a requis une peine de trois ans de prison ferme à l'encontre des deux inculpés dans cette affaire d'irrigation aux eaux usées, ajoute notre source d'information. Signalons que ces dernières années, le phénomène de l'irrigation des cultures maraîchères avec des eaux usées a pris des proportions alarmantes dans la wilaya de Mostaganem par des agriculteurs sans se soucier de la vie des consommateurs, en particulier les bébés. La Gendarmerie nationale lutte contre ce phénomène. Par ailleurs, six agriculteurs de la région de Mohamadia, à 43 km de Mascara, ont été poursuivis en justice par la direction de l'Hydraulique pour vol d'eau et irrigation des cultures agricoles par des eaux usées, a indiqué le directeur de l'Hydraulique.
Les agriculteurs en question ont été pris en flagrant délit par la Police des eaux en train d'irriguer leurs cultures à partir du réseau d'assainissement de l'ancienne station d'épuration de Mohammadia à l'aide de motopompes. Selon le wali, le vol d'eau du réseau d'assainissement «a eu lieu avec la complicité de certains responsables du secteur de l'Agriculture dont j'ai demandé leur sanction, selon la loi en vigueur».
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Posté Le : 25/08/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A T et A S
Source : www.elwatan.com