Des crédits d'exploitation au profit des PME

? Le Directeur général du Fonds de garantie des crédits aux petites et moyennes entreprises, PME (FGAR), El Hadi Temmam, a affirmé que le quasi-échec des PME en Algérie est dû à l'absence d'un fonds de roulement leur permettant de financer l'ensemble des lignes d'exploitation pour arriver à la production.C'est dans cette optique qu'une nouvelle convention-cadre a été signée hier, par le FGAR et Natixis Algérie permettant ainsi aux petites et moyennes entreprises (PME) de bénéficier d'une couverture sur les crédits d'exploration. Une nouvelle convention après celle déjà signée en 2017, entre les deux partenaires, portant sur les crédits d'investissements où pas moins de 70 PME ont bénéficié d'une couverture sur les financements des crédits d'investissement, accordés par Natixis à ces derniers. C'est d'ailleurs ce qu'a affirmé M. Temmam en insistant sur le fait que les PME ont besoin d'un accompagnement aussi en aval pour le développement de leurs entreprises et pour assurer la production. Pour rappel, le FGAR intervient en sa qualité de co-preneur de risque en faveur des PME sollicitant des crédits d'investissement ou d'exploitation.
Le Directeur général de Natixis Algérie, Michel Delepine, a affirmé pour sa part que son institution est une banque de solidarité et de proximité. Et de souligner que cette nouvelle convention vient renforcer la volonté de sa banque «de développer et de diversifier l'octroi de financements destinés à l'accompagnement des PME dans leur cycle d'exploitation dans la transformation, l'exploitation et la production». « On ne doit pas seulement accompagner les entreprises à court terme seulement, mais on doit poursuivre notre accompagnement à long terme, en leur assurant un soutien pour qu'elles surmontent les difficultés liées à la trésorerie ».
Il dira que Natixis est une filiale du groupe Banque populaire et caisse d'épargne (BPCE). Et de préciser que le rôle de la banque est de s'engager dans l'économie en accompagnant ses clients même dans les moments difficiles. Et de citer la conjoncture actuelle, notamment à l'externe qui, selon ses propos, « est très complexe » avec une crise et une tension sur les matières premières et des perturbations de la chaîne logistique. Le même intervenant a enfin rappelé que la banque française Natixis est installée en Algérie depuis plus de 20 ans.