Algérie

Des cotutelles pour booster le rythme des soutenances



Des cotutelles pour booster le rythme des soutenances
Lancer des cotutelles avec des universités étrangères dans le cadre du LMD et encourager des stages d'échanges pour dynamiser la recherche scientifique sont deux résolutions prises cette année par l'administration de l'université de Béjaïa afin de donner un coup d'accélérateur au rythme des soutenances en post-graduation, jugé, de l'avis même du premier responsable de l'université, Saidani Boualem, «relativement faible» par rapport à la norme.«Bien qu'acceptable comparativement aux autres universités du pays, le nombre de soutenances à l'université de Béjaïa demeure relativement faible et c'est pour y remédier que nous avons décidé cette année de lancer les cotutelles et multiplier les stages pour que les doctorants puissent soutenir dans les temps», a déclaré le recteur à El Watan. Pour ce qui est des cotutelles, la démarche est d'envoyer des nouveaux inscrits en post-graduation suivre un semestre d'études dans une des universités étrangères avec lesquelles l'université de Béjaïa a signé des conventions.La formule était déjà en usage dans l'ancien système, aujourd'hui quasi-inexistant à Béjaïa, d'après le recteur, et est destinée uniquement au bénéfice des nouveaux inscrits en post-graduation. S'agissant des stages, consigne a été donnée, en conseil d'administration, de faciliter l'accès aux formations pratiques en interne et à l'étranger sur des périodes pouvant aller jusqu'à trois mois, indique le recteur. Sur ce point, force est de constater qu'il ne se passe pas une année sans que l'on évoque des «disparités» entre les différentes facultés que compte l'université, certaines étant «favorisées» en la matière, à en croire des doctorants dont les demandes ont été rejetées.Pour le recteur, c'est une question d'organisation et de budget. «Cette année, tout sera décidé sur cette question en conseil d'administration afin de mieux organiser l'octroi des stages. De plus, nous allons désormais demander des budgets conséquents pour qu'un maximum d'étudiants puisse y accéder», explique M. Saidani. Celui-ci informe, par ailleurs, qu'en juin dernier, l'université de Béjaïa a livré une promotion de 54 docteurs, ancien et nouveau système confondus.Toujours au chapitre de la post-graduation, la demande exprimée par certains post-gradués issus de la première promotion LMD à l'université de Béjaïa, quant à la perception de la bourse de la deuxième année de dérogation (5e année de doctorat), le recteur se veut clair et se réfère au texte de loi régissant le statut du doctorat LMD : «La bourse n'est octroyée que pour une seule année de dérogation.» Les étudiants, quant à eux, évoquent l'impossibilité de soutenir leurs thèses dans les délais impartis, «vu les nombreux obstacles rencontrés sur le terrain et d'où le recours à plus d'une année de dérogation». L'on met en avant principalement un manque handicapant de documentation afférente à la recherche.




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