Algérie

Des contrôleurs de la qualité réclament leur réhabilitation



Ces fonctionnaires réclament leur réhabilitation dans leur grade d'inspecteur principal qu'ils «méritent de plein droit», à  l'instar des inspecteurs des impôts. «Nous nous réjouissons et saluons l'initiative prise par Ahmed Ouyahia pour régler le cas des inspecteurs des impôts. Ces derniers sont automatiquement promus en tant qu'inspecteurs principaux après avoir rempli la condition de dix ans d'ancienneté au 31 décembre 2007. Cette décision est juste, équitable et réaliste», précise un document remis à  notre rédaction. «Pourquoi ne fait-on pas la même chose pour nous '», lance un représentant de ces travailleurs.
A l'origine, ces fonctionnaires, qui sont au nombre de 24, avaient le grade d'inspecteur. Après le passage d'examens professionnels organisés par l'administration en 2001 et 2002 en leur faveur, ils devaient accéder au grade d'inspecteur principal. Mais les résultats des épreuves ont été annulés par la tutelle sans aucune forme d'explication. Pis encore, ils ont été dégradés du grade d'inspecteur à  celui de simple enquêteur et déclassés à  la catégorie 9 avec l'actuel statut, alors que la plupart d'entre eux ont plus de 15 années d'expérience dans le secteur. «Le nouveau statut élaboré à  nos dépens nous pénalise sérieusement, car le texte a été rédigé sans prendre en considération notre titre de technicien supérieur, les postes occupés et les années d'expérience. Pis encore, les futures recrues avec les mêmes profils sont classées à  la catégorie 10», dénoncent-ils dans le même document. Ils demandent en conséquence l'application d'une mesure transitoire pour àªtre ainsi promus automatiquement au grade d'inspecteur principal. Ces fonctionnaires, qui sont dans l'expectative, ont par ailleurs indiqué que des correspondances avaient été envoyées au ministre du Commerce et au Premier ministre, leur demandant de se pencher sérieusement sur leur situation. Mais jusqu'à l'heure actuelle, aucune réponse ne leur a été fournie par les services de ces deux ministères.

 


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