Algérie

Des contrats programmes pour l'agriculture



Le ministre de l'Agriculture, Rachid Benaïssa, veut redynamiser l'agriculture, et plus spécialement la production autant céréalière qu'animale avec de meilleurs rendements pour la production laitière nationale. Pour ce faire, il a annoncé hier, lors d'une réunion avec les cadres du secteur, des contrats programmes avec les wilayas d'ici à la fin de l'année. Objectif : recentrer la production agricole, mettre en place des projets sociaux de proximité, relancer les projets sociaux en milieu rural et améliorer globalement le développement rural. On le sait, l'actuel ministre de l'Agriculture, pour avoir été longtemps proche des préoccupations des populations rurales, veut donner la priorité dans son plan de relance agricole aux projets de proximité et de développement durable. Il n'a pas annoncé, pourtant, le montant global de l'enveloppe budgétaire qu'il compte investir pour redonner vie aux zones rurales notamment touchées par le terrorisme et le retour de leurs habitants, mais il reste farouchement favorable à un développement durable dans les zones rurales. Ainsi, le ministre a confirmé que de nouvelles orientations seront données aux cadres du secteur, ainsi qu'aux collectivités locales qui seront d'ailleurs parties prenantes de ce projet de relance agricole, pour arriver d'abord à une meilleure production, ensuite à assurer la sécurité alimentaire pour le pays. Un vaste programme que veut mettre en place un ministre de l'Agriculture dont le souci premier sera, en fait, d'améliorer, selon un plan de relance devant être réalisé à l'horizon 2013, autant l'économie rurale que les grands fondamentaux de l'agriculture algérienne. Selon des cadres du ministère, l'Algérie devrait arriver à produire à l'horizon 2013, près de 50,7 millions de quintaux (5,07 millions de tonnes) de céréales, alors que la moyenne produite entre 2000-2004 a été globalement de 34,3 millions de quintaux. En outre, près de 12.158 projets sociaux de proximité en zones rurales ont été prévus pour soutenir la politique nationale de relance du secteur agricole, et particulièrement l'amélioration des conditions de vie en zones rurales. Grosso modo, plus de 750.000 emplois, directs ou indirects seront générés par ces projets de relance d'un secteur qui n'arrive pas, pour autant, à trouver ses grands équilibres. Autant en matière de commercialisation de la production nationale des primeurs notamment, qu'à réguler un marché encore soumis à un désespérant archaïsme en matière de gestion et de commercialisation des différents produits agricoles.

Par ailleurs, la troisième étape de stockage de la pomme de terre débutera vers la fin octobre en fonction des régions et des niveaux de production dans le cadre du système de régulation des produits agricoles de large consommation «Syrpalac», a annoncé un représentant du ministère de l'Agriculture. La deuxième étape du Syrpalac, qui consiste en le déstockage de la pomme de terre, «se fera à la lumière des fluctuations du marché», a indiqué M. Rachid Bouzidi. Une cellule de contrôle et de suivi installée au niveau de chaque wilaya sera chargée du suivi de l'évolution des prix de la pomme de terre sur le marché et l'élaboration des différents scénarios d'intervention (déstockage) si le besoin se fait sentir. En cas de non recours au stock, M. Bouzidi rappelle que les quantités de pomme de terre stockées seront destinées aux régions qui enregistrent un déficit, vendues au plus bas prix aux Collectivités locales, destinées aux cercles de solidarité ou exportées. 121.844 tonnes de pomme de terre ont été stockées depuis le lancement du système «Syrpalac» le 10 juillet dernier jusqu'au 10 octobre, date de la fin de sa première étape.




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