Algérie

Des contractuels de la commune demandent leur intégration



Près d'une trentaine de travailleurs contractuels, dont de nombreuses femmes, exclus de la liste des bénéficiaires de la dernière opération d'intégration, qui a touché 400 de leurs collègues, ont tenu hier un sit-in devant le siège de l'hôtel de ville, pour protester contre cette «injustice», disent-ils.

Selon une des animatrices du rassemblement : «Nous sommes plus de 200 travailleurs recrutés dans le cadre du filet social par l'APC de Constantine, et affectés aux tâches d'agents administratifs et de surveillants dans les écoles primaires et CEM qui en dépendent». Et notre interlocutrice de poursuivre en déclarant que «nous ne comprenons pas pourquoi cette pratique de deux poids deux mesures : on décide la titularisation de certains et pas d'autres». Il s'agit, ajoute-t-elle, «d'une discrimination injustifiée, car l'opération d'intégration a touché essentiellement les travailleurs du service d'assainissement et du nettoyage alors que nous nous retrouvons exclus». La même intervenante souligne que «pourtant, nous venons nous aussi du filet social et ne touchons que 3.000 dinars par mois, et certains d'entre nous occupent ces postes depuis 15 ans. C'est dire que nous pouvons tous et toutes faire prévaloir une ancienneté allant de cinq ans, pour la plus jeune, jusqu'à près de 16 ans pour la plus ancienne». Et de poursuivre : «Nous pensons satisfaire à toutes les conditions pour mériter notre intégration, qui vient comme premier point de nos revendications, sans oublier, entre autres, la question du règlement des primes avec un effet rétroactif depuis le 1er janvier 2008, auxquelles nous avons droit mais dont nous avons été privés injustement». A quinze heures, et en considération de l'emploi chargé du maire, une délégation des protestataires, qui devait avoir une entrevue avec lui, faisait encore le pied de grue devant son cabinet pour être reçue.




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