Algérie

"Des complots visent l'implosion de notre pays"


img src="http://www.lexpressiondz.com/img/article_medium/photos/P180403-19.jpg" alt=""Des complots visent l'implosion de notre pays"" /«des millions de dollars sont consacrés à ce genre d'opérations pour le compte de cercles et d'intérêts étrangers.»
Lors de son passage hier sur la Chaîne 1 de la Radio nationale, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a déclaré que «l'Algérie est ciblée par des plans fomentés par des services secrets des pays étrangers visant son implosion». Par ces complots très élaborés, «les frontières n'existent plus et l'appartenance à une secte ou courant religieux prend le dessus et devient la nouvelle identité qui prime sur la patrie...»... Lesquels conspirations, poursuit-il, «visaient la partition de l'Etat-nation en petits Etats sectaires à travers une guerre par procuration que se livreront des factions religieuses, à travers l'introduction de nouvelles doctrines religieuses». Dans cet ordre d'idées, il soutiendra que «des millions de dollars sont consacrés à ce genre d'opérations pour le compte de cercles et d'intérêts étrangers». «Parallèlement à ces plans diaboliques, il y a l'introduction des armes de guerre via les zones frontalières et l'infiltration des agents des services de renseignements étrangers», indiquera-t-il aussi en substance. Dans ce contexte, sans citer le nom de ce pays, il a fait savoir, qu'«un rapport transmis -sans le citer- via l'ambassade d'un pays étranger au ministère des Affaires étrangères algérien, faisait état, «de tentatives d'intervention menées par des officines étrangères dans le sillage du printemps arabe en 2011». «Ces services tentaient de chevaucher la vague des soulèvements populaires dans la région, à la faveur du chaos et de l'anarchie qui y régnaient à cette époque pour s'infiltrer et s'installer en Algérie. Il s'agit de la secte des "ahmadite", interdite depuis en Algérie», a-t-il affirmé.
S'agissant de ses déclarations récentes, selon lesquelles «l' Algérie n'a aucun problème avec le wahhabisme régnant en Arabie saoudite», il a assuré que «l'Etat se chargera de faire face à ces idées sectaires qui tentent de diviser les Algériens». «L'Etat algérien (...)peut interdire les prêches, la propagation de ces idées importées, peut interdire des livres, des prospectus, des disques et d'autres outils de propagande sectaires sur son territoire. C'est la loi qui sera appliquée», a-t-il souligné. Il a indiqué que son département aspire «à convaincre le gouvernement à criminaliser la haine et le racisme dans le prêche religieux». Il a insisté sur «le retour au référent religieux algérien qui constitue un héritage national, dont les exégètes à l'image des cheikhs Abdelhamid Ben Badis et Bachir El-Ibrahimi ont toujours combattu l'extrémisme». Le rétablissement du référent religieux est «un rempart contre la tension sectaire par laquelle s'infiltrent les complots qui visent le référent religieux national», a-t-il noté. Il est notamment question du contrôle rigoureux des prêches religieux servis dans les mosquées. A ce propos, il a tenu à apporter un démenti sur les fausses statistiques se rapportant au nombre d'Algériens possédant un compte actif sur facebook, diffusées ici et là. «Un prédicateur étranger qui recrutait des djihadistes pour le compte de l'organisation terroriste Djebhet Al-Nosrat Al-Islam en Syrie, prétend être suivi par 20 millions d'Algériens sur le réseau social(Facebook). Or, un tiers d'Algériens seulement, un nombre qui ne dépasse pas les 20 millions, se sont inscrits sur facebook. D'autre part, ces Algériens sur les réseaux sociaux ne s'intéressent pas tous à la religion et dont la plupart ont plus d'un compte en utilisant des pseudos. Dès lors, les chiffres avancés sont erronés», a-t-il soutenu. «L'Algérie ne vit pas dans le monde virtuel, mais elle vit et pratique sa religion dans ses mosquées», a-t-il ajouté, rappelant avoir exhorté les imams à ouvrir des compte facebook pour contrecarrer ces idées sectaires.
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