Des citoyens interpellent le wali

Des citoyens d'Aïn Azel, chef-lieu de daïra situé à 52 km au sud de Sétif devant quotidiennement faire le trajet, éprouvent les pires difficultés à rejoindre leur lieu de travail ou d'études, le matin et leur domicile familial le soir.L'état d'une partie du tronçon Sétif-Aïn Azel en est la cause. Ayant fait pourtant de la question de la double voie Guellal-Aïn Azel de 28 km un thème principal des différentes campagnes électorales, les élus à différents niveaux classent, une fois le siège obtenu, la doléance dans les archives. Profitant du déplacement du wali, Nacer Maskri à Aïn Azel dimanche, les usagers de la route interpellent non seulement le chef de l'exécutif, mais souhaitent le lancement d'une autre opération de solidarité comme celle effectuée par des entreprises privées et publiques ayant réalisé la double voie El-Eulma-Bazer Sakhra sur 15,5 km. «Le tronçon Guellal-Azel est un cauchemar.
Fréquentée quotidiennement par des milliers d'engins de différents tonnages, cette partie de la route est à la fois source de désagréments et de malheurs. À l'origine d'innombrables accidents mortels, l'unique voie a fait son temps. Point de liaison entre le nord et de nombreuses wilayas du sud du pays, le dédoublement de la voie s'impose.
De nombreux entrepreneurs de la région sont disposés à rééditer l'opération El Eulma-Bazer Sakhra», souligne un citoyen de la cité en s'adressant au chef de l'exécutif. «La réalisation de la double voie sur une distance de 28 km nécessite une importante enveloppe financière. Pour l'heure, il est presque impossible d'inscrire un tel projet dans le cadre d'une opération centralisée. Comme vous le savez, les projets d'une telle envergure sont gelés. Je n'ai pas l'habitude de promettre des choses que je ne suis pas en mesure d'honorer. Je ne vais pas le faire maintenant», souligne le wali qui apprend qu'une étude existe déjà. «Je ne suis pas contre, mais on doit obligatoirement cerner tous les points relatifs à l'opération dont le coût est plus important. Nous allons étudier la faisabilité de l'opération et voir les possibilités de sa concrétisation. Nous sommes à l'écoute», a-t-il ajouté, faisant un clin d'?il à des opérateurs économiques de la région présents sur les lieux.