Les citoyens égrènent la liste de leurs griefs. Il y a d'abord la «disparition» brutale du facteur depuis deux mois. Les citoyens sont forcés de courir derrière leur courrier dans différents endroits. Il y a également l'absence de décharge publique.Le plus étonnant est que le dépôt des ordures ménagères se fait d'une manière anarchique. Cela a permis aux rongeurs de proliférer et d'envahir le quartier. La saleté ambiante a vicié l'air qui est devenu irrespirable, tant les odeurs nauséabondes agressent les narines. La marginalisation et le sentiment d'exclusion ont fini par se faire sentir par les habitants du quartier Bermadia, dans la nouvelle ville Adda Benada. C'est une situation qu'ils déplorent et qu'ils dénoncent, car le ras-le-bol est perceptible dans leurs propos. C'est pour cette raison qu'ils ne cessent de demander aux autorités locales la prise en charge de leurs préoccupations quotidiennes. Il est urgent de trouver des solutions à ces manques qui persistent, au grand dam des citoyens qui vivent dans un cadre de vie précaire. Bien entendu, les promesses ne manquent pas, qui augurent d'une prise de conscience de ces autorités, mais ce ne sont que des paroles en l'air, un feu de paille, une détestable man?uvre qui envenime l'atmosphère. . Si la situation demeure en l'état, il est fort possible que des maladies sérieuses se déclarent en nombre. Les autorités sont vivement interpellées pour améliorer le cadre de vie.
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Posté Le : 07/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : N Malik
Source : www.lnr-dz.com