Hier dimanche 10 novembre, plusieurs personnes ont organisé un rassemblement d'une demi-heure sur l'esplanade de l'hôtel de ville de Mostaganem, en réponse à l'appel lancé la veille par des "acteurs de la société civile" et des "organisations de masse" qui ont constitué le gros des marcheurs.Une banderole à l'effigie de Gaïd Salah a été déployée par des citoyens qui s'étaient rassemblés devant le siège de la wilaya avant de marcher sur l'avenue Khemisti. Les manifestants avaient scandé plusieurs slogans favorables à la présidentielle du 12 décembre prochain comme "Oui pour les élections contre les bandes''. Pour les initiateurs, cette manifestation constitue une première réponse aux forces qui cherchent à semer la division entre le peuple et l'armée dans le but de précipiter le pays dans le chaos, prélude à l'intervention étrangère. Les forces hostiles à l'ANP prétendent s'opposer à ce qu'elles appellent un « Etat militaire » mais dans les faits, elles sont alliées au clan Bouteflika qui ne veut pas quitter le pouvoir avant de le laisser à ses amis et ce, avec le soutien de la France. L'explication des initiateurs de la marche, qui suivent de près les évènements qui s'accélèrent en Algérie, est simple : ?' Ces manifestations constituent un moment capital dans le développement du mouvement populaire appelé à connaître des décantations importantes dans les prochains jours. Les forces politiques liées à ce qu'on appelle le « pouvoir parallèle » risquent d'être isolées au sein du mouvement populaire. Leurs slogans hostiles au chef de l'armée n'ont pas trompé beaucoup de gens lors des manifestations du vendredi dernier'', ont-ils déclaré.
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Posté Le : 10/11/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Riad
Source : www.reflexiondz.net