Des choix «assumés» à Béjaïa Actualité : les autres articles

Première force politique dans la région, le FFS a vu du monde se bousculer à son portillon dans la wilaya de Béjaïa.
Le Front des forces socialistes a compté, selon des sources proches du parti, quelque 80 dossiers de candidats. Il vient de finaliser sa liste qui a circulé parmi des élus de l'APW cachant mal leur déception après avoir été écartés presque en bloc. Ni le président de l'APW, Hamid Ferhat, dont le nom a pourtant circulé, ni ses vice-présidents, Mohamed Bettache (ex-P/APW) et Nacer Toutou n'y figurent. Les instances du parti ont fait le choix osé de ne pas puiser dans les rangs des militants les plus en vue. «Ce choix semble en tout cas assumé», commente un cadre du parti. De la composante de l'actuelle Assemblée populaire de wilaya, seule le nom d'une élue a eu les faveurs de la commission des candidatures, celui de Djenane Baya, mal classée du reste (7e).
Comme il n'est désormais un secret pour personne, la liste sera conduite par Arezki Derguini, un militant originaire de Souk El Tenine et enseignant à l'université de Sétif. L'actuel chargé de la communication du parti, Chafaâ Bouiche, occupe la deuxième place, et une ex-élue de l'APW, Souad Ichalamène, qui revient au-devant de la scène du parti, complète le trio de tête. Khaled Tazaghart, cheville ouvrière du Front, notamment dans la commune de Tazmalt, Rachid Chabati, ex-P/APC et actuel élu dans la commune de Béjaïa, et Saïd Birem, un autre ex-élu APW, sont sur la liste que complètent des noms inconnus au bataillon, Meziani Brahim et Abdelli Hayet, proviseur de lycée dans la ville de Béjaïa.