Le nombre de décès liés aux asphyxies au monoxyde de carbone en Algérie depuis le début de l'hiver ne cesse malheureusement d'augmenté. La baisse de température que connaîtra le pays les prochains jours ne sera pas favorable à une baisse de ces chiffres alarmants.
Par Kahina Hammoudi
Depuis le début du mois de janvier dernier, la Protection civile a effectué plusieurs interventions pour des cas d'asphyxie au monoxyde de carbone à travers tout le pays. 202 personnes ont pu être sauvées tandis que 21 autres ont malheureusement perdu la vie.
Selon le chargé de communication de la Protection civile, le commandant Farouk Achour plusieurs facteurs sont derrière cette augmentations de cas parmi eux «l'absence d'aération, les équipements de chauffage mal entretenus, le montage de ces équipement par un personnel non qualifié, ainsi que des équipements non conformes aux normes de sécurités requises».
Ainsi d'après le chargé de communication ces asphyxies sont dues essentiellement à des fuites de gaz. Le grand froid qui a touché diverses régions du pays ces dernières semaines a poussé nombre d'habitants à recourir à des chauffages nécessitant l'utilisation de bonbonnes de gaz butane ou du gaz de ville, qui ne sont pas sans risques, donnant parfois lieu à des accidents domestiques mortels.
Durant cette semaine plusieurs cas ont été enregistrés par la Protection civile, à l'instar de onze personnes appartenant à trois familles résidant à Batna qui ont été sauvées de justesse d'une mort certaine après avoir inhalé du monoxyde de carbone où le thermomètre était descendu à moins 4 degrés dans les Aurès.
Dans la wilaya de Sétif, les services de la Protection civile de la wilaya sont intervenus à plusieurs reprises ces derniers jours pour sauver 13 personnes menacées d'asphyxie au monoxyde de carbone. Depuis déjà quelques années, et ce malgré les campagnes de sensibilisation et d'information lancées à travers les médias lourds, les accidents domestiques ne cessent de prendre de l'ampleur, endeuillant des familles voire même occasionnant la disparition de familles entières.
Le commandant Achour appelle les citoyens à prendre de plus en plus de mesures de sécurité d'autant plus que le pays connaîtra les jours à venir des températures de plus en plus en baisse car le danger d'une asphyxie est important en cette période de grand froid.
D'après le chargé de communication, chaque année, plusieurs cas de décès par asphyxie causés par les gaz et autres combustibles sont enregistrés par les services de secours de la Protection civile.
La majorité de ces décès par asphyxie due aux gaz résulte de l'inobservation des règles et consignes de prévention en matière de sécurité. Ces accidents sont souvent la conséquence de la mauvaise aération ou de son absence, de la non-conformité des équipements de chauffage, du montage et de la mise en 'uvre aléatoires de ces équipements par un personnel non qualifié.
Convaincue du fait qu'il s'agit d'un problème de prise de conscience, la Direction générale de la Protection civile, a lancé depuis le 15 octobre 2012 une campagne de sensibilisation à l'adresse des citoyens sur le danger d'asphyxie au niveau de l'ensemble du territoire national.
Le nombre de décès liés aux asphyxies au monoxyde de carbone en Algérie depuis le début de l'hiver ne cesse malheureusement d'augmenté. La baisse de température que connaîtra le pays les prochains jours ne sera pas favorable à une baisse de ces chiffres alarmants.
Par Kahina Hammoudi
Depuis le début du mois de janvier dernier, la Protection civile a effectué plusieurs interventions pour des cas d'asphyxie au monoxyde de carbone à travers tout le pays. 202 personnes ont pu être sauvées tandis que 21 autres ont malheureusement perdu la vie.
Selon le chargé de communication de la Protection civile, le commandant Farouk Achour plusieurs facteurs sont derrière cette augmentations de cas parmi eux «l'absence d'aération, les équipements de chauffage mal entretenus, le montage de ces équipement par un personnel non qualifié, ainsi que des équipements non conformes aux normes de sécurités requises».
Ainsi d'après le chargé de communication ces asphyxies sont dues essentiellement à des fuites de gaz. Le grand froid qui a touché diverses régions du pays ces dernières semaines a poussé nombre d'habitants à recourir à des chauffages nécessitant l'utilisation de bonbonnes de gaz butane ou du gaz de ville, qui ne sont pas sans risques, donnant parfois lieu à des accidents domestiques mortels.
Durant cette semaine plusieurs cas ont été enregistrés par la Protection civile, à l'instar de onze personnes appartenant à trois familles résidant à Batna qui ont été sauvées de justesse d'une mort certaine après avoir inhalé du monoxyde de carbone où le thermomètre était descendu à moins 4 degrés dans les Aurès.
Dans la wilaya de Sétif, les services de la Protection civile de la wilaya sont intervenus à plusieurs reprises ces derniers jours pour sauver 13 personnes menacées d'asphyxie au monoxyde de carbone. Depuis déjà quelques années, et ce malgré les campagnes de sensibilisation et d'information lancées à travers les médias lourds, les accidents domestiques ne cessent de prendre de l'ampleur, endeuillant des familles voire même occasionnant la disparition de familles entières.
Le commandant Achour appelle les citoyens à prendre de plus en plus de mesures de sécurité d'autant plus que le pays connaîtra les jours à venir des températures de plus en plus en baisse car le danger d'une asphyxie est important en cette période de grand froid.
D'après le chargé de communication, chaque année, plusieurs cas de décès par asphyxie causés par les gaz et autres combustibles sont enregistrés par les services de secours de la Protection civile.
La majorité de ces décès par asphyxie due aux gaz résulte de l'inobservation des règles et consignes de prévention en matière de sécurité. Ces accidents sont souvent la conséquence de la mauvaise aération ou de son absence, de la non-conformité des équipements de chauffage, du montage et de la mise en 'uvre aléatoires de ces équipements par un personnel non qualifié.
Convaincue du fait qu'il s'agit d'un problème de prise de conscience, la Direction générale de la Protection civile, a lancé depuis le 15 octobre 2012 une campagne de sensibilisation à l'adresse des citoyens sur le danger d'asphyxie au niveau de l'ensemble du territoire national.
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Posté Le : 12/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Midi Libre
Source : www.lemidi-dz.com