Algérie

Des chercheurs dénoncent l'injustice de la commission Sit-in devant le ministère de l'Enseignement supérieur



Des chercheurs dénoncent l'injustice de la commission                                    Sit-in devant le ministère de l'Enseignement supérieur
Des chercheurs se sont adressés à la direction de la coopération et des échanges inter-universitaires au niveau du MESRS à maintes reprises. En vain.
Des enseignants chercheurs à l'université d'Alger III ont observé, hier, un sit-in devant le ministère de leur tutelle pour dénoncer l'injustice de la commission chargée de traiter et d'étudier les dossiers de bourses à l'étranger.
Les projets des cinq candidats, expertisés le 8 mai dernier, ont étés rejetés. «Nous étions fort déçus des résultats de l'expertise de nos projets effectuée de manière arbitraire et méprisante», regrette M. Chaouche, candidat et enseignant. Selon les protestataires, le jury de l'expertise est composé de membres issus de disciplines ne relevant pas du même champ de recherche, ce qui ne leur permet pas d'expertiser les sujets en profondeur.
«Sommes-nous incompétents et naïfs, pour ne pas dire autre chose, à ce point pour badiner avec nos thèses, carrières et statut d'enseignants chercheurs '», a commenté Djamel Djennane, l'un des candidats protestataires. Et d'ajouter : «Les experts doutent de la complicité des encadreurs algériens, pour les co-encadreurs à l'étranger et qui sont des sommités du domaine dans leur pays, sont-ils aussi soupçonnés d'incompétence et de complicité '» Pour les candidats postulants aux bourses PNE 2012-2013 (bourses résidentielles de long séjour à l'étranger), les experts s'interrogent sur la langue de rédaction du projet, à savoir le français, en prétextant que la langue d'enseignement à l'université d'origine est l'arabe, alors que les textes régissant la formation résidentielle à l'étranger l'exigent dans la langue utilisée dans l'établissement d'accueil.
Sachant que les doctorants protestataires ont validé leurs dossiers en passant par différentes phases de sélection à la bourse après avoir accompli 70% de leurs travaux de thèse, passant de la soumission de leurs dossiers aux universités d'accueil à l'étranger et au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESRS) aux comités scientifiques du département, au conseil scientifique de la faculté, à la Conférence régionale du centre(CRC) et à la conférence nationale(CN). Il est utile de signaler que les cinq candidats se sont adressés à la direction de la coopération et des échanges interuniversitaires au niveau du MESRS à maintes reprises, en vain.
A chaque fois, on leur répondait que «la commission est souveraine et même le ministre ne peut pas intervenir». Pour cela, les protestataires tentent d'aller plus loin pour arracher leurs droits légitimes, en pénalisant cette commission et demandant la réinstallation d'une nouvelle commission «spécialisée et honnête».


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