Des chaînes privées menacées de fermeture

C'est une guerre sans relâche contre le piratage des oeuvres artistiques que celle que livre présentement l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda).C'est une guerre sans relâche contre le piratage des oeuvres artistiques que celle que livre présentement l'Office national des droits d'auteurs et droits voisins (Onda).Des chaînes de télévision privées non respectueuses des droits d'auteurs feront très prochainement l'objet de poursuites judiciaires en référé par l'Office, une action pouvant se solder par l'interdiction pure et simple à ces chaînes d'exercer sur le sol algérien.C'est ce qu'a déclaré, hier, son directeur général, Sami Bencheikh El Hocine, lors d'une conférence de presse tenue au centre culturel Aïssa-Messaoudi de la Radio nationale. A celles qui s'en défendent arguant du fait qu'elles émettent leurs programmes à partir d'un pays étranger, et ne sont donc pas assujetties au droit algérien, M. Bencheikh El Hocine rétorque, qu'elles "ne devraient à ce moment-là avoir sur le sol algérien qu'un simple bureau de représentation avec pas plus de quatre membres, et bien identifiés de surcroît (...)Or, ces entreprises exercent comme des chaînes nationales avec tous les moyens lourds et un important nombre d'employés", fulmine le conférencier. Ces chaînes continuent, visiblement, à faire la sourde oreille en dépit des mises en demeure jusque-là adressées par l'Office. M. Sami Bencheikh El Hocine cite, au passage, l'exemple à suivre de deux chaînes (Ennahar et Echourouk) qui, elles, se sont aussitôt conformées à la loi.Tout en s'étalant sur l'immense préjudice moral et financier porté à nos artistes et écrivains, le DG de l'Onda précise par ailleurs que "dans le cas d'un litige pour piratage d'une oeuvre étrangère exploitée en Algérie, et porté dans un cadre international, c'est laresponsabilité directe de l'Etat algérien qui est engagée".D'où la double nécessité de conjuguer les efforts et d'engager tous les moyens idoines de lutte contre le phénomène du piratage, mais surtout l'adaptation permanente des moyens aux avancées technologiques donnant aujourd'hui lieu non seulement à une multiplication des supports, mais aussi à une dématérialisation de l'acte de piratage.A ce titre, il n'oublie pas de remercier tous les acteurs associés à cette lutte, entre médias et forces de sécurité tous corps confondus, dont le précieux apport confère plus d'efficacité aux actions de l'Onda.M. Bencheihk El Hocine a, en outre, annoncé l'ouverture, ce lundi à Alger, du premier Forum international dédié à la lutte contre le piratage des oeuvres, et ce, en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal, plusieurs responsables d'organisations internationales de protection des droits d'auteurs ainsi que de célèbres artistes à l'instar de la star Aït-Menguellet. Privilégiant les actions de sensibilisation par excellence, la tenue dudit Forum est assortie du lancement d'une large campagne de sensibilisation par l'Onda.Des chaînes de télévision privées non respectueuses des droits d'auteurs feront très prochainement l'objet de poursuites judiciaires en référé par l'Office, une action pouvant se solder par l'interdiction pure et simple à ces chaînes d'exercer sur le sol algérien.C'est ce qu'a déclaré, hier, son directeur général, Sami Bencheikh El Hocine, lors d'une conférence de presse tenue au centre culturel Aïssa-Messaoudi de la Radio nationale. A celles qui s'en défendent arguant du fait qu'elles émettent leurs programmes à partir d'un pays étranger, et ne sont donc pas assujetties au droit algérien, M. Bencheikh El Hocine rétorque, qu'elles "ne devraient à ce moment-là avoir sur le sol algérien qu'un simple bureau de représentation avec pas plus de quatre membres, et bien identifiés de surcroît (...)Or, ces entreprises exercent comme des chaînes nationales avec tous les moyens lourds et un important nombre d'employés", fulmine le conférencier. Ces chaînes continuent, visiblement, à faire la sourde oreille en dépit des mises en demeure jusque-là adressées par l'Office. M. Sami Bencheikh El Hocine cite, au passage, l'exemple à suivre de deux chaînes (Ennahar et Echourouk) qui, elles, se sont aussitôt conformées à la loi.Tout en s'étalant sur l'immense préjudice moral et financier porté à nos artistes et écrivains, le DG de l'Onda précise par ailleurs que "dans le cas d'un litige pour piratage d'une oeuvre étrangère exploitée en Algérie, et porté dans un cadre international, c'est laresponsabilité directe de l'Etat algérien qui est engagée".D'où la double nécessité de conjuguer les efforts et d'engager tous les moyens idoines de lutte contre le phénomène du piratage, mais surtout l'adaptation permanente des moyens aux avancées technologiques donnant aujourd'hui lieu non seulement à une multiplication des supports, mais aussi à une dématérialisation de l'acte de piratage.A ce titre, il n'oublie pas de remercier tous les acteurs associés à cette lutte, entre médias et forces de sécurité tous corps confondus, dont le précieux apport confère plus d'efficacité aux actions de l'Onda.M. Bencheihk El Hocine a, en outre, annoncé l'ouverture, ce lundi à Alger, du premier Forum international dédié à la lutte contre le piratage des oeuvres, et ce, en présence du Premier ministre Abdelmalek Sellal, plusieurs responsables d'organisations internationales de protection des droits d'auteurs ainsi que de célèbres artistes à l'instar de la star Aït-Menguellet. Privilégiant les actions de sensibilisation par excellence, la tenue dudit Forum est assortie du lancement d'une large campagne de sensibilisation par l'Onda.