Hier, des souscripteurs LPP ont tenu leur quatrième sit-in devant le ministère de l'Habitat et de la Ville, afin de protester contre une gestion "douteuse" de ce programme. Le principal grief retenu contre le département administré par Abdelmadjid Tebboune et l'Enpi est la révision à la hausse du prix du logement. En 2014, au lancement de la formule LPP et donc au moment de la souscription, le prix du mètre carré avait été fixé, par voie de décret interministériel, à 45 000 DA.Il est évalué actuellement à 101 650 DA en TTC, sans que la tutelle fournisse, selon les souscripteurs, "une explication prouvée et certifiée". Ce qui amène le prix d'un F4 d'environ 100 mètres carrés à 1,3 milliard de centimes. C'est trop cher, estiment-ils, comparativement aux logements AADL et LSP cédés pour 210 millions de centimes pour une superficie de 70 à 74 m2. D'autant que "le cahier des charges n'identifie pas les aspects distinctifs d'un haut standing tel qu'il est connu dans la promotion immobilière du même segment". Il est effectivement avéré que les équipements mis dans les LPP sont bas de gamme et ne justifient pas vraiment sa valeur marchande.Par ailleurs, les souscripteurs LPP revendiquent le paiement du logement par échéanciers directs à l'Enpi, la réorientation des retraités vers l'AADL, la réhabilitation des 6 000 souscripteurs restés sans pré-affectation et enfin la suppression de la redevance de 15% au profit du promoteur immobilier, en cas de désistement. À ce titre, ils préparent, avec assistance juridique, des actions en justice sous trois formes.
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Posté Le : 25/09/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com