Algérie

Des centaines de blessés et d'arrêtés dans une manifestation du mouvement du 20 Février



Des centaines de manifestants ont été blessés et arrêtés, dimanche, dans plus de cent villes et villages marocains, après avoir répondu à l'appel à la marche du mouvement du 20 février.Les forces de sécurité marocaines ont encerclé toutes les places de la capitale Rabat, notamment l'endroit prévu pour le début de la marche à laquelle a appelé le mouvement du 20 février. Les manifestants ont été surpris par les forces de l'ordre qui ont fait usage de force dans leur intervention pour disperser les foules, qui se sont refugiées dans les sièges des syndicats des travailleurs. Le même scénario s'est produit à Tanger et à Casa Blanca où les affrontements ont duré jusqu'à lundi matin, dans la plupart des villes marocaines. Cela a été interprété comme signal fort aux autorités qui considèrent les manifestations comme un vrai défi et menace au régime, en particulier les voix appelant à la chute de la monarchie. En dépit du fait d'avoir annoncer des blessés parmi les membres des forces de l'ordre et de quelques manifestants, l'agence marocaine de presse a, toutefois, démenti qu'il y ait eu des arrestations. Elle a juste qualifié les interpellations des manifestants de simples mesures de routine d'identification. Elle a, également, expliqué que les marches et manifestations bloquent la circulation des véhicules et des personnes sans compter leur impact sur l'activité commerciale et qu'elles ont été interdites juste pour ces raisons. Par ailleurs, le mouvement interdit Al Adl wa AlIhssane a qualifié la décision d'interdiction des marches de décision visant à vider les rues de tout opposant au régime marocain. Sur les frontières algéro-marocaines, les habitants de la localité d'El Krazba, Sud-est du Maroc, persistent dans leur mouvement de protestation pour le 28ème jour contre les conditions sociales qu'ils endurent. Ce village a refusé toute médiation menée par des personnalités proches du Makhzen. Ils ont menacé de passer à une autre phase plus dangereuse, à savoir, miner le village et au suicide collectif.


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