Des cas de déshydratation enregistrés Service des urgences de l'hôpital Mustapha

Cette année, les Algériens ont passé l'Aïd sous des températures caniculaires. Comme si le changement de rythme entre la période de jeûne et la reprise de la vie normale ne causait pas assez d'incidents, la hausse des températures est venue en rajouter un brin. Evanouissement, vomissements, vertiges et faiblesse sont remarqués chez les individus qui osent défier cette chaleur. Hier, un calme semblait régner au niveau du service des urgences de l'hôpital Mustapha-Pacha. Selon les propos d'un chef de garde, aucun cas de problème gastrique n'a été enregistré durant le premier jour de l'Aïd. « A mon avis, les campagnes de sensibilisation menées par les associations commencent à porter leurs fruits, nous recevons de moins en moins de patients souffrant de vomissement ou d'intoxication durant le premier jour de l'Aïd », a-t-il indiqué. Un infirmier ayant assuré la garde le soir du premier jour de l'Aïd affirme pour sa part : « C'est un jour de travail tranquille. » Selon lui, les cas enregistrés durant ces trois derniers jours sont des cas « routiniers » pour le service des urgences tels que des fractures, des blessures ou brûlures superficielles. Ceci étant, la chaleur inhabituelle qu'affrontent les habitants de la capitale a aidé à accroître le nombre de cas de déshydratation enregistrés à l'hôpital. « Depuis que le BMS relatif aux températures caniculaires a été annoncé, nous avons reçu de nombreux patients souffrant de déshydratation », a souligné le chef de garde. Il a aussi indiqué que « les personnes qui résistent mal à ces températures sont généralement les enfants et les personnes âgées ». La majorité de ces personnes se plaignent de vertiges, d'évanouissement ou encore de nausées juste après la rupture du jeûne. D'après les conseils de l'Organisation mondiale de la santé, il faut boire environ 3 litres d'eau mais à de petites quantités et éviter de s'exposer au soleil entre midi et 15 heures.