Algérie

Des carences et des lacunes à éliminer



La crise sanitaire du coronavirus a mis à nu, en automne de l'année dernière, les carences dont souffre le secteur de la santé à Jijel, dont les structures hospitalières ont, alors, rapidement atteint leurs limites. Nul doute que ce secteur a besoin d'un nouveau souffle pour le relancer à l'échelle locale.C'est ce que rappelle un récent rapport de l'APW et dans lequel ses rédacteurs ont insisté sur la levée du gel qui frappe des projets hospitaliers dans cette wilaya. Il s'agit des projets d'hôpitaux de Belghhimouze (Jijel) et de Taher, qui n'ont pas pu être réalisés à cause de la crise financière qui frappe le pays.
En dépit de certains efforts consentis pour lui permettre de jouer son rôle, en donnant une certaine priorité aux structures de santé de bases avec la réalisation de polycliniques et la réhabilitation des salles de soins, le secteur de la santé a besoin d'être doté de plus de moyens pour mener à bout certains projets comme l'hôpital de 60 lits de Ziama Mansouriah qui a accusé un grand retard.
Le rapport de l'APW a d'ailleurs rappelé que ce projet reste en butte à des problèmes qui entravent sa réception. Répondant aux interrogations soulevées, le directeur des équipements publics par intérim, Omar Mekkiou, a fait savoir que ce projet a atteint un taux d'avancement de 85% et qu'il reste encore à éliminer certains obstacles liés à la poursuite des travaux.
Sur un autre plan, et dans le registre des structures de santé de base, ledit rapport a recensé 27 polycliniques et 142 salles de soins dont certaines nécessitent des équipements et des opérations de réhabilitation. D'autres ne sont pas raccordées au réseau de gaz et manquent d'équipements de stérilisation, a-t-on souligné dans ledit rapport.
Quant aux structures hospitalières existantes, elles offrent une capacité d'accueil de 889 lits qui reste, aux yeux des rédacteurs du rapport, insuffisant, eu égard au nombre total de la population de la wilaya qui dépasse les 800 000 habitants.
Ces hôpitaux restent encore confrontés au problème du manque de certaines spécialités médicales, notamment la gynécologie ou encore la radiologie inexistante dans les hôpitaux d'El-Milia, Taher et Jijel. Tous ces établissements disposent pourtant d'appareils de scanner, mais qui ne fonctionnent pas, faute d'un médecin spécialiste en radiologie.
La couverture en spécialités médicales dans ces hôpitaux est assez faible, soit un médecin spécialiste pour 2330 habitants. Ce qui est loin de la moyenne nationale qui est d'un praticien spécialiste pour 1413 habitants.

Amor z.


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