Dans une lettre parvenue à notre rédaction, des candidats au concours d'accès au doctorat en optométrie (université Oran I Ahmed Ben Bella, département de physique) se plaignent des conditions dans lesquelles ils ont passé les épreuves.N'y allant pas par quatre chemins, ces candidats recalés pointent du doigt l'administration, l'accusant «d'avoir entaché l'examen par de nombreuses irrégularités». Aux dires de nos interlocuteurs, «bien avant la tenue dudit concours, qui a eu lieu le 10 octobre dernier, des indiscrétions circulaient au sein du département, faisant état d'une tricherie générale lors du concours au bénéfice de quelques candidats seulement. Cela a d'ailleurs incité, le jour J, 12 étudiants à ne pas répondre présent, certains ayant considéré que les jeux étaient déjà faits». «Aussi, sur les 50 candidats inscrits, seulement 38 ont passé le concours et le 27 octobre, le jour de l'affichage des résultats, les candidats ont appris que seuls 4 l'ont décroché et 38 autres ont donc été recalés.Pour les candidats, il y a anguille sous roche : plusieurs d'entre eux, dont des majors de promo, ont été tout simplement lésés et injustement recalés», affirment les contestataires. Selon leurs dires, «cette situation a incité l'ex-chef de département à démissionner». «Une fois le concours passé, l'administration était censée afficher les résultats deux jours plus tard comme cela a été fait par les autres départements, ce qui n'a pas été fait. Le chef du département a commencé à affronter les acteurs de l'injustice qui a marqué ce concours, puis malheureusement il a fini par démissionner de son poste», relatent les contestataires.Pour avoir de plus amples détails sur cette affaire, nous nous sommes rendus, mardi dernier, à l'université Oran I, où nous avons rencontré la nouvelle chef de département de physique.Cette dernière nous a signifié qu'elle «avait effectivement eut vent de ces rumeurs au sein de l'université, mais que jusqu'à cette heure, aucune preuve tangible n'a été apportée par les candidats protestataires». Même son de cloche du côté de certains enseignants que nous avons croisés : «Le concours s'est très bien passé. Les étudiants peuvent bien sûr être mécontents des notes qu'ils ont obtenues, toujours est-il le déroulement du concours s'est passé dans de très bonnes conditions. Quant à la démission du chef de département, elle n'a aucun lien avec le concours.» De leur côté, les candidats recalés persistent et signent et réclament une enquête, «afin tout simplement de refaire le concours dans de meilleures conditions», disent-ils.
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Posté Le : 23/11/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R O
Source : www.elwatan.com