Algérie

Des bombes plus puissantes pour tuer plus d'enfants !


L'entité sioniste, assistée par l'armée américaine, équipements et troupes, a commencé son offensive terrestre dans la bande de Ghaza, après le black-out sur les communications décrété depuis Washington et la situation dans la Bande de Ghaza ne peut plus être décrite comme préoccupante ou alarmante.Il y a lieu de redouter, dans les heures qui vont suivre, une tragédie d'une ampleur humanitaire sans précédent, les bombardements d'Israël ayant redoublé d'intensité dans la nuit de vendredi à samedi, alors que tous les moyens de communication de et vers Ghaza ont été coupés.
Kata'eb Al Qassam ont engagé les combats contre les chars israéliens dans l'Est de Ghaza, de même selon la Chaîne Al Jazeera qui continue, malgré le black-out, à recevoir et à diffuser des informations sur ce qui se passe présentement dans l'enclave palestinienne.
Avant même le black-out, les autorités sanitaires de Ghaza avaient annoncé des chiffres effarants avec 7.703 martyrs, dont 3.195 enfants et 1.863 femmes. Un bilan malheureusement appelé à augmenter suite à l'intensification des bombardements par l'entité sioniste dans la nuit de vendredi à samedi, tout particulièrement dans des quartiers d'habitations, utilisant des bombes d'une grande puissance voulue comme un moyen d'atteindre des cibles souterraines.
Ces chiffres font ressortir l'assassinat de pas moins de 212 enfants chaque jour, alors que les victimes, soit plus de 480 Palestiniens quotidiennement constituent le plus souvent des familles entières surprises dans leur sommeil ou dans leur séjour familial par un bombardement meurtrier israélien. L'Armée sioniste bombarde des zones habitées, des mosquées, des hôpitaux et détruit indistinctement toutes les infrastructures. Ce sont, au dernier bilan établi par les autorités de Ghaza, pas moins de 200.000 unités résidentielles qui ont été complètement anéanties par les bombes israéliennes.
Entretemps, l'enclave palestinienne continue de pâtir depuis le 7 octobre d'une situation humanitaire catastrophique, l'entité sioniste ayant coupé les vivres, l'eau et l'électricité et hormis une quantité infime, empêché l'aide humanitaire de parvenir aux Ghazaouis, dont les besoins en soins sanitaires, en médicaments, en eau et en nourriture sont dramatiquement pressants, cela surtout que le nombre de blessés a atteint les 20.000 personnes.
Suite à la montée en puissance de l'agression criminelle sioniste contre les Palestiniens à Ghaza, des manifestations ont eu lieu un peu partout dans les territoires occupés, à Naplouse, en Cisjordanie, Al Qods Est, Ariha et ailleurs dans de petits villages, qui ont donné lieu à des heurts avec les soldats israéliens et à des arrestations qui ont touché pas moins de 40 Palestiniens.
Assassinant impunément des femmes et des enfants depuis le 7 octobre, Israël, bénéficiant de la complicité de la première puissance militaire au monde, les USA, s'est offusqué, hier, que 120 pays membres de l'ONU (47 abstentions et 13 favorables à Israël) se soient prononcés pour un cessez-le-feu en qualifiant ce que fait l'armée de l'entité sioniste contre Ghaza de crimes de guerre.
Dans la journée de samedi, les familles des prisonniers israéliens détenus par Qata'eb Al Qassam, inquiets de voir l'offensive terrestre israélienne compromettre les chances de négociations qui aboutiraient à la libération des leurs, ont manifesté devant la demeure de Benyamin Netanyahu.
La tension est à son comble également, au Sud Liban, où des bombes chargées au phosphore, tirée par l'armée israélienne sur des cibles supposée du Hezbollah, ont dévasté un champ d'oliveraies et propagé des incendies dans un village que l'armée libanaise, assistée par des civils parmi les populations locales, tentait d'éteindre jusqu'à tard dans l'après-midi face à des vents contrariants. Mais cette énième attaque n'était pas le seul fait à l'origine de la tension, celle-ci devant être attribuée essentiellement à la perspective d'une entrée attendue du Hezbollah dans le conflit armé contre Israël dès le début de l'incursion terrestre contre Ghaza.
Depuis le 7 octobre, la situation sociale et politique en Israël, fortement impactée par l'incursion palestinienne des combattants de Ghaza, traduit une tension dont la gravité n'est occultée que par les bruits des bombardements de l'armée israélienne, l'empressement américano-
israélien d'en finir, étant à l'origine du black-out médiatique imposé, qui permet aux troupes américaines de mener cette sale guerre pour le compte d'Israël, et d'attribuer un éventuel succès aux «valeureux soldats» de «l'invincible Tsahal» afin de redorer le blason, alors fortement terni, de troupes qui fuient plus qu'elles n'avancent, qui tirent de loin sur les enfants, et qui bombardent du ciel les populations civiles, décidées à gagner leur guerre coloniale sans de grandes pertes humaines dont l'effet signerait le début d'un contre-exode inédit des Israéliens vers leurs pays d'origine, leurs vrais pays.
Ahmed Rehani
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