Une nouvelle dynamique et surtout une nouvelle approche du développement.Mohamed Bouderbali était en cette fin de semaine à Souama pour s'enquérir de l'avancée des travaux de réalisation de la zone d'activité locale.Inscrite pour amorcer une dynamique de développement de cette région, Souamaâ connaît des retards tragiques. Aussi, fidèle à sa démarche dès son installation à la tête de la wilaya, Mohamed Bouderbali n'a pas tardé à aller sur le terrain pour voir de près la zone d'activité en question. Sur les lieux, ce dernier n'a pas hésité à exhorter les citoyens de la localité à penser à l'intérêt commun. Le wali a vivement appelé les populations à se concerter avec les riverains pour lever les oppositions qui freinent sa réalisation. Cette visite a également été l'occasion pour lui de procéder à la mise en service du raccordement de gaz de ville à 1 127 foyers au niveau de la commune d'Aït Khellili.Par ailleurs, la visite en question, convient-il de le signaler, n'est pas la première pour s'enquérir sur les blocages que connaissent plusieurs zones d'activités à travers la wilaya. C'est au même registre des oppositions qu'il faudra inscrire également la zone d'activité de Tigzirt. Cette daïra située sur le littoral de la wilaya connaît en effet une situation similaire sans que personne ne puisse faire avancer les choses. Toutes les tentatives ont buté sur des blocages plus forts que les oppositions.A présent, vivant de la saison estivale, la commune somnole durant tous les autres mois de l'année. Sans la mise en service de cette zone d'activité, aucun investisseur ne peut s'aventurer dans un quelconque créneau, hormis certains qui le font par militantisme et amour de leur région comme Tifra Lait. Tigzirt est, pourtant, censée abriter une activité industrielle intense avec son port et son massif forestier riche en liège. Des activités à même d'enclencher une véritable dynamique de développement si les investisseurs trouvaient une zone d'activité dotée de tous les moyens.Toujours, au même registre des zones d'activité, il convient de signaler que certaines sont mortes avant même leur naissance. Aujourd'hui, on ne parle plus de la zone d'activité de la commune de Boudjima. Celle-ci a été inscrite pour la commune durant la fin des années 1980, mais sans qu'aucun exécutif ne puisse lancer un quelconque projet. Située à Yaffajen, deux kilomètres du chef-lieu de la commune, cette zone aura attendu deux décennies durant des moyens comme l'électrification en moyenne et haute tension, une route bitumée, de l'eau et toutes les commodités à même d'être utilisées par des activités industrielles. En final, elle n'a rien eu. Ce lieu a fini par être aménagé en stade de football.Aujourd'hui, la commune de Boudjima continue de se classer au registre des communes les plus pauvres, alors qu'elle a des potentialités à même de lui insuffler une autre dynamique. C'est pourquoi, il convient de rappeler que la démarche du wali Mohamed Bouderbali apporte déjà beaucoup de vitalité à la wilaya. Une démarche qui va de pair avec les nouvelles lois sur les communes. Les élus sont attendus sur beaucoup de registres à même de financer des projets de développement locaux.En effet, comme à Souama, Tigzirt et Boudjima attendent ce coup de pouce qui enclenchera sans nul doute une nouvelle dynamique et surtout une nouvelle approche du développement.Des zones d'activité paralysées par des oppositions et d'autres à l'abandon sont exactement le signe d'une incapacité à se développer. Après les prochaines élections, les futurs élus devront s'appuyer sur les potentialités de leurs communes pour faire vivre leurs collectivités.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 07/01/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com