Des biens de l'état à l'abandon

Pas moins de 12 locaux commerciaux se trouvant à la Maison de la culture Rachid Mimouni sont laissés à l'abandon.Cela est pour le moins incompréhensible, notamment en cette période où le gouvernement multiplie les appels sur la nécessité de diversifier les sources de revenu des collectivités locales afin de renflouer les caisses de l'Etat. Pis encore, les revenus provenant de la location des biens immobiliers au niveau de la wilaya sont en baisse constante, atteignant 8,2 millions de dinars en 2017.
Ce montant risque de chuter à 5,2 MDA en 2018. Les biens en question sont gérés par la direction de l'administration locale (DAL), mais seuls trois sont en exploitation, dont un pharmacien et un magasin de vente d'articles sportifs.
Les autres locaux étaient loués à des entreprises, mais certaines avaient déserté les lieux avant même de s'acquitter des frais du loyer, a-t-on appris. La DAL a tenté de les louer aux enchères il y a quelques mois, mais les prix fixés par la direction des Domaines, jugés exorbitants, auraient dissuadé les prétendants.
Risque d'effondrement au lycée des issers
Le calvaire des élèves du lycée Ahmed Boukabous de Chabet El Ameur risque de ne pas finir de sitôt. Et pour cause, le projet du nouveau lycée inscrit en raison des risques d'effondrement de l'actuel établissement tarde toujours à être lancé.
«On n'a rien reçu d'officiel. On a dégagé un terrain à la sortie est de la ville, mais la direction des équipements publics veut que le projet soit implanté à l'endroit même où se trouve l'actuel lycée alors que le terrain est glissant», précise le P/APC, Mzala Nordine.
Depuis octobre 2017, les élèves de 1re et 2e AS suivent leurs cours au CEM Ben Badis, tandis que leurs camarades de terminale sont restés au lycée Boukabous. Mais cette solution provisoire semble bien partie pour durer dans le temps.