Des bienfaits du poisson blanc et des vertus planantes du raï !

29 juin ! On a célébré hier la Journée nationale des ...... actes isolés !
Au moment où tout le monde s'invite au Grand Banquet de l'Histoire (le H majuscule est voulu), une petite histoire (le h minuscule est là aussi voulu) nichée dans une très grande HISTOIRE a attiré mon attention. Ce sont des pêcheurs, de braves pêcheurs qui ont donné l'alerte aux gardes-côtes oranais, leur signalant des sacs surnageant entre des bancs de sardine. 500 kg de cocaïne ! De quoi devenir accros à la sardine ! La vie de pêcheur est dure. Partout dans le monde, et plus particulièrement en Dézédie. Tu sors alors que le jour ne s'est pas encore décidé à se lever, avec dans la tête le projet de revenir au port cales pleines, et tu rentres avec un scandale accroché à ton mât ! En fendant les flots en direction d'un site poissonneux signalé par ton sondeur, tu entames déjà mentalement les négos avec les mandataires, sur les quais, et au retour, t'es interrogé par les bidasses sur ces étranges « poissons blancs » flottant dans de grands sacs noirs qui ont eu le chic de venir titiller les mailles de ton filet. Oui ! C'est dur, la vie de pêcheur. On sait quand on sort. On ne sait pas dans quel état on va rentrer. Et surtout, allez expliquer après ça que vous pêchez au filet et pas à la ... ligne. De coke ! Les économistes émérites de mon pays devraient se saisir de cette affaire. Peut-être y trouveront-ils matière à disséquer le rapport comparatif entre le prix de la raie et celui d'un rail de blanche ! Va savoir ce qui peut sortir de tout ça ! Des sacs de cocaïne immergés, bien sûr ! Mais pas que ! Il faut bonifier (verbe qui n'a rien à voir avec le substantif bonite) ce genre d'expériences. Oui ! Les nutritionnistes et médecins de manière générale ont raison : manger du poisson, c'est bon pour la santé. Surtout le poisson blanc ! Mais il y a mieux ! Beaucoup mieux ! Manger du poisson oranais ! Du bon gros poisson wahrani ! Erraï ! Erraï ! Je ... fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.