Algérie

Des bandes criminelles "financées" par l'ancien régime pour semer l'anarchie en Tunisie



Les événements survenus récemment en Tunisie sont le fait de bandes criminelles "financées" par les partisans de l'ancien régime pour semer l'anarchie dans le pays, a souligné jeudi le porte-parole de la présidence tunisienne, M. Adnane Mansar.
Dans une déclaration à l'APS, M. Mansar a précisé que ces troubles et dérapages ont été coordonnés et provoqués "sous prétexte de jalousie et de défense des valeurs du sacré (religieux)", indiquant que les salafistes qui ont participé à ces troubles "n'ont pas saisi" les desseins du plan élaboré par des bandes de criminels et repris de justice financées par les partisans de l'ancien régime pour semer l'anarchie dans le pays.
Plusieurs régions de Tunisie ont été ces derniers jours le théâtre d'actes de violences et de sabotage commis par des salafistes ciblant des sièges de souveraineté et des biens publics et privés suite à l'organisation à La Marsa (près de Tunis) d'une exposition dont certaines oeuvres ont été jugées portant atteinte aux valeurs sacrées.
Selon M. Mansar, ce plan visant à semer l'anarchie et provoquer la fitna a coïncidé avec l'adoption par le gouvernement tunisien de son programme portant sur la réalisation de plusieurs projets régionaux de développement, la relance de l'économie et la résorption du chômage et la garantie d'unéquilibre de développement entre les régions.
Evoquant les répercussions de ces troubles sur la situation économique et les investissements intérieurs et extérieurs, le porte-parole de la présidence tunisienne a indiqué que l'impact de ces troubles sur la dynamique économique sera "très limité" grâce à la capacité de l'appareil exécutif à contrôler de telles situations et à l'union des Tunisiens quant à la nécessité de préserver les acquis de la Révolution populaire et les réalisations de l'Etat tunisien.
Pour sa part, le porte-parole du ministère tunisien de l'Intérieur, M. Khaled Tarouche, avait minimisé dans une déclaration à l'APS, les dangers des récents troubles survenus en Tunisie, estimant que ces évènements "sont tout à fait normal" en cette étape de transition du régime despotique au régime démocratique.
L'insécurité, de plus en plus limitée dans le temps et l'espace, n'a pas eu de graves répercussions, étant maîtrisée, a-t-il indiqué.
Les autorités tunisiennes avaient appelé mercredi à "l'ouverture d'un dialogue" en vue de faire face aux menaces qui pèsent sur le pays et "barrer la route" aux extrémistes et aux résidus de l'ancien régime, dénonçant les actes de violence ciblant les biens et les personnes commis par "des groupes extrémistes infiltrés par des criminels financés par des personnes qui redoutent d'avoir à rendre des comptes et l'application de la loi, des résidus du régime déchu qui tentent de mettre en échec le processus de transition".




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