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Des avions-espions et des drones seront envoyés au-dessus de la Syrie



Des avions-espions et des drones seront envoyés au-dessus de la Syrie
Les Etats-Unis sont sur le point d'envoyer des avions-espions et des drones au-dessus de la Syrie pour repérer les terroristes de l'Etat islamique et préparer le terrain à d'éventuelles frappes. Un haut responsable américain a confirmé, lundi 25 août, ces informations, d'abord publiées dans le Wall Street Journal et le New York Times, précisant que les vols devraient "bientôt" commencer. Les appareils auront pour tâche d'aider le Pentagone à avoir une meilleure vue d'ensemble des positions du groupe islamiste, qui s'est emparé de régions entières en Syrie et en Irak, suscitant de vives préoccupations au sein de la communauté internationale, notamment des Etats-Unis. Cela vient se greffer sur la déclaration du ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallam, qui affirmait, lundi, que Damas était prêt à coopérer avec la communauté internationale, y compris avec Washington, pour lutter contre les terroristes, mais a souligné que toute frappe sur son territoire devait se faire en coopération avec lui, au risque sinon d'être considérée comme une "agression".Les Etats-Unis, qui ont mené une centaine de frappes aériennes contre des positions de l'EI dans le nord de l'Irak depuis le 8 août, ont évoqué, la semaine passée, la possibilité d'étendre ces raids à la Syrie voisine après la décapitation du journaliste américain James Foley par des combattants de ce groupe ultra radical. Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, a néanmoins précisé que le président Barack Obama "n'a(vait) pas (encore) pris de décision" concernant des frappes aériennes sur le territoire syrien. Certains analystes estiment que cette nouvelle donne la nouvelle donne place Washington dans une situation inconfortable, vis-à-vis de ses alliés, qui restent favorables à une chute du régime de Damas. Washington s'en défend en faisant valoir sa position de l'ennemi commun. D'ailleurs, les Américains ont clairement laissé entendre qu'ils n'avaient aucune intention de demander l'autorisation de survol aux autorités syriennes ou de coordonner des frappes éventuelles avec elles. Mais le régime de Bachar al-Assad, qui s'en trouve conforté de la sorte, semble vouloir profiter de cette aubaine pour régler ses comptes avec l'EI, qui a pris le contrôle de pans entiers de ses territoires, notamment de l'aéroport de Tabqa, dernier bastion du régime dans la province septentrionale de Raqa. Hier, l'armée de l'air syrienne a ainsi effectué des dizaines de raids visant avec précision des positions des terroristes dans la province de Deir Ezzor, dans l'est du pays, a indiqué mardi une ONG.A.R./agencesNomAdresse email




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