Des augmentations en cascades

La nouvelle année mal accueillie par les Sénialis La hausse des prix, qui devrait toucher plusieurs secteurs et qui s’étend d’ores et déjà à plusieurs produits de grande consommation a fortement marqué les habitants d’Es Sénia qui ne comprennent rien à cette spirale infernale qui affecte fortement leur pouvoir d’achat. Un tour au minuscule marché des fruits et légumes de la ville, qui regroupe également de petits commerces en tous genres, conforte le consommateur dans ses appréhensions. Ni la pomme de terre dont les prix élevés semblent s’inscrire dans la durée, ni les artichauts, la laitue ou encore la tomate ne semblent amorcer la descente promise par le ministre de l’agriculture quand les prix de la patate avaient explosé. Le mois de décembre qui devait être témoin de la baisse des prix, aux dires du ministre, s’est écoulé sans qu’il n’y ait de résultats tangibles ou d’actions de la part des pouvoirs publics. Pire, ce seront d’autres produits qui prendront l’ascenseur au grand dam des Sénialis qui ne savent plus à quel saint se vouer. En effet, l’huile, le lait, le pain (sous forme déguisée) et bien d’autres produits ont déjà subi des augmentations sous prétexte que l’offre mondiale marque un déficit ou autre artifice du genre. Mais ce qui fait trembler le plus les Sénialis, c’est les augmentations d’électricité annoncées par le ministre de l’énergie, de l’essence (éventuellement) qui se répercuteront sur le transport, de l’eau en cette année de lutte contre la désertification et bien sûr des charges annexes, telles que le loyer ou les taxes dont on n’entend jamais parler mais qui sont présentes sur nos factures, à l’image de ce 1% imposé par Algérie Télécom sur les factures de téléphone.