Les routiers râlent. Les prix du gasoil ont subi une hausse de 5 dinars, ceux de l'essence de 8 dinars. C'est trop jugent-ils. Les ménagères rouspètent, les prix dans les commerces au détail sont surchauffés. Il est à craindre que les tickets de transport en commun ne montent en flèche.Crise économique oblige, consécutivement à la baisse des revenus de la fiscalité pétrolière, le gouvernement Sellal a été obligé avec l'assentiment des élus des deux chambres à approuver le contenu de la loi de Finances 2016, en y apportant quelques légers amendements.Cette loi si redoutée, voire carrément contestée par les plus démunies, va inéluctablement réduire le pouvoir d'achat des foyers, sans pour autant réduire le train de vie dispendieux de l'Etat. Les effets de la crise économique seront surtout ressentis et supportés par les consommateurs grâce à la mécanique mise au point par la récupération de la fiscalité ordinaire. Dans cette logique de participation des contribuables, il faut bien souligner que tous les concernés ne mettront pas la main à la poche, ce qui donne un sentiment non seulement de frustration, mais de punition, ainsi que ressenti par les plus fragiles composants de la population.La TVA qui augmente de 7 à 17%, taxera tous les produits et services. 10%, c'est ce que coûtera l'ensemble des produits, puisque ces hausses prématurées se sont passées dans une période où l'ensemble des prix des matières premières étaient en baisse à l'international, ce qui suscite bien des interrogations 'Seuls, pour l'instant les produits subventionnés tel le pain, échapperont à la saignée. Les prix des produits importés et locaux comme les légumes et les fruits étaient déjà en hausse bien avant la ratification de la LF 2016 par le Parlement, le Sénat, et le président de la République Abdelaziz Bouteflika.C'est sans conteste un avant goût des perturbations qu'attendent les Algériens qui ont des difficultés à joindre les deux bouts du mois. Avec l'ouverture du crédit à la consommation, c'est le surendettement des ménages qui pointe son nez.Des ennuis sont à redouter pour les plus insouciants des adeptes aux découverts bancaires, car les crédits alloués pour booster la production nationale, risqueraient de ruiner pas mal de familles, si elles ne prennent pas garde à bien gérer leurs revenus mensuels.
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Posté Le : 02/01/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar K
Source : www.lnr-dz.com