Des associations montent « timidement » au créneau

Les trois mouvements écologistes locaux demandent à  ce que l'extraction de sable dans cette région soit suspendue afin de «préserver l'environnement». Ils posent à  cet effet plusieurs questions relatives à  la présence de cette sablière et se demandent si «l'étude d'impact sur l'environnement a été renouvelée, si un plan de gestion écologique a été élaboré et quelles sont les mesures entreprises pour la réhabilitation de la zone d'extraction». Les trois associations estiment par ailleurs que «la situation environnementale de la zone d'extraction et de ses alentours s'est détériorée et que le risque d'un déséquilibre écologique reste à  craindre». Cette sortie, salutaire en somme, du mouvement associatif, est intervenue après le renouvellement, pour une année, du permis d'extraction de sable près de Fil-Fila, accordé par l'Agence nationale du patrimoine minier (ANPM), et ce  malgré les multiples démarches officielles entreprises au niveau local et central, dénonçant l'exploitation de cette sablière. Même si l'action des trois associations reste louable, il n'en demeure pas moins qu'elle est à  mûrir. Poser des questions c'est bien, mais appuyer le combat en portant l'affaire devant la justice, sur la base d'un travail scientifiquement élaboré comme le permettent les lois de la République, est mieux.