Algérie

Des associations dénoncent l'arrestation d'opposants marocains en France



Des associations se réclamant de la dissidence marocaine activant en France ont dénoncé l'arrestation la semaine dernière de cinq opposants marocains devant un château du roi Mohamed VI en région parisienne pour "début d'attroupement", exprimant leur "indignation" devant ce qu'elles qualifient d'entraves aux libertés publiques.
Pour le Collectif des Amazighs de France pour le Changement Démocratique au Maroc (CAFCDM), ces faits participent d'une politique de "deux poids û deux mesures" de la part des autorités françaises s'agissant du régime marocain.
Il a exprimé, dans un communiqué parvenu lundi soir à l'APS, sa "haute indignation" devant des "entraves aux libertés publiques contraires aux valeurs de la République française" demandant à l'Etat français "d'assumer ses responsabilités quant aux conséquences de ces atteintes aux droits humains".
Le Collectif a appelé "toutes les forces démocratiques" en France et, au-delà, toutes les associations amazighes et les organisations marocaines engagées sur la voie d'un "véritable changement démocratique au Maroc", à "dénoncer ces irrégularités afin que des espaces d'expression fleurissent librement partout dans la diaspora dont la France".
Pour sa part, le "Collectif Pour la Dénonciation de la Dictature au Maroc" évoque une "séquestration abusive" dont ont fait l'objet certains de ses membres à Betz en France par des forces de l'ordre françaises.
Il dénonce, à cet effet, l'attitude de certaines autorités françaises, "sans doute complices", ainsi que la "séquestration arbitraire" dont ont été l'objet ses membres le 20 janvier 2013 à Betz.
Tout en réaffirmant sa détermination à continuer ses actions, dont des manifestations devant "toutes les résidences acquises par le roi du Maroc, à commencer par Betz", l'Association appelle "toutes les forces démocratiques et humanitaires" à la soutenir dans sa démarche face à "l'arbitraire dont elle est victime, de surcroît sous un gouvernement et un président de la République de gauche".
Cinq opposants marocains ont été arrêtés le 20 janvier dernier suite à un "début d'attroupement" devant le château privé du roi Mohamed VI dans l'Oise, en région parisienne.
"Nous avions été arrêtés sans ménagement par la gendarmerie avant d'être emmenés à 32 km du lieu de rassemblement. Notre détention a duré de 14 h à 18h30. On nous a reproché d'avoir pris des photos de la demeure du roi et entamé un début d'attroupement", avait rapporté à l'APS un militant du Mouvement du 20 février Paris Ile de France, Hassan Oumssaoud.


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