Algérie

Des artistes s'y opposent



Le Salon national du livre et du multimédia se déroulait depuis sept ans dans la wilaya de Bouira. Organisé par le Haut Commissariat à l'amazighité, il serait délocalisé pour cette 8e édition vers la ville de Béjaïa. Mais cette délocalisation soulève d'ores et déjà un vent d'opposition de la part de plusieurs animateurs culturels. Des éditeurs, écrivains, journalistes et enseignants demandent, dans une pétition, le maintien de cette manifestation dans la wilaya de Bouira.Le Salon national du livre et du multimédia se déroulait depuis sept ans dans la wilaya de Bouira. Organisé par le Haut Commissariat à l'amazighité, il serait délocalisé pour cette 8e édition vers la ville de Béjaïa. Mais cette délocalisation soulève d'ores et déjà un vent d'opposition de la part de plusieurs animateurs culturels. Des éditeurs, écrivains, journalistes et enseignants demandent, dans une pétition, le maintien de cette manifestation dans la wilaya de Bouira.
A travers leur appel, les signataires prennent l'initiative de s'opposer à cette délocalisation car pour eux
« Si cela venait à se confirmer, Bouira serait dépossédée de la seule manifestation culturelle d'envergure nationale qu'elle abritait jusque-là. » Dans une lettre adressée au secrétaire général du Haut Commissariat à l'amazighité, les signataires précisent que le maintien de ce salon dans la wilaya de Bouira est primordial. Ils précisent néanmoins que cette décision du Haut Commissariat à l'amazighité est compréhensive car « la décision de la délocalisation de ce salon sera à votre honneur, car il contribuera à maintenir l'esprit de l'effort inébranlable pour le développement de tamazight. En effet, aucun obstacle ne doit entraver les projets pensés dans le but de l'épanouissement de tamazight, matrices sur laquelle s'articulera une algérianité qui triomphera des bêtises et des égarements. Nous vivons des moments historiques déterminants. Et toute action doit être pensée dans une perspective stratégique qui place l'avenir des générations futures au dessus de toute autre considération. » Pour eux cette décision viendra après un échec dans la wilaya « Cette décision de délocaliser le salon obéirait, nous nous en doutons, à des considérations d'ordre organisationnelle, ou plutôt désorganisationnellle, caractérisant aussi bien les organisateurs que les partenaires de la manifestation dans cette wilaya. » Pour ces premiers signataires le tort de la mal gestion reviendrait d'abord aux organisateurs qui ont « ont péché par leur incapacité à communiquer et à créer l'intérêt autour de l'événement, ses partenaires, aussi bien les pouvoirs publics que le tissu associatif, ont, depuis l'avènement du Salon du livre et du multimédia, brillé par leur démission en termes d'implication concrète. »
Lors de cet appel, les artistes opposants pose une question sans réponse : « Le HCA a-t-il fourni les efforts nécessaires pour impliquer le mouvement associatif dans l'organisation de cette
manifestation ' ». Ils précisent ainsi que pour faire face à la mal gestion de ce salon à Bouira, pour lui redonner un nouveau souffle, il faudrait se « focaliser sur la communication, que l'on implique davantage le mouvement associatif et que l'on exige des pouvoirs publics disponibilité et cohérence, - le HCA n'est-il pas une institution dépendant de la présidence de la République ' - le Salon du livre et du multimédia amazighs enregistrerait une meilleure affluence. » Avec beaucoup de désolation, le bilan du salon reste insuffisant car « le timing retenu pour le Salon et l'inertie des canaux de communications ont largement contribué à sa non réussite ».
Enfin, ils concluent que cette décision reste une fuite en avant d'autant plus
que « prendre la décision de l'annuler à Bouira concourrait à disqualifier la dimension amazighe déjà fragilisée dans cette wilaya, s'agissant notamment de l'enseignement qui se débat dans des problèmes énormes. Par contre, le maintenir contribuerait à, au-delà de rendre visible la création, renforcer un espace riche par sa pluralité et surtout à promouvoir (et c'est le rôle du HCA) tamazight en dehors de Bejaïa et Tizi-Ouzou. »
A travers leur appel, les signataires prennent l'initiative de s'opposer à cette délocalisation car pour eux
« Si cela venait à se confirmer, Bouira serait dépossédée de la seule manifestation culturelle d'envergure nationale qu'elle abritait jusque-là. » Dans une lettre adressée au secrétaire général du Haut Commissariat à l'amazighité, les signataires précisent que le maintien de ce salon dans la wilaya de Bouira est primordial. Ils précisent néanmoins que cette décision du Haut Commissariat à l'amazighité est compréhensive car « la décision de la délocalisation de ce salon sera à votre honneur, car il contribuera à maintenir l'esprit de l'effort inébranlable pour le développement de tamazight. En effet, aucun obstacle ne doit entraver les projets pensés dans le but de l'épanouissement de tamazight, matrices sur laquelle s'articulera une algérianité qui triomphera des bêtises et des égarements. Nous vivons des moments historiques déterminants. Et toute action doit être pensée dans une perspective stratégique qui place l'avenir des générations futures au dessus de toute autre considération. » Pour eux cette décision viendra après un échec dans la wilaya « Cette décision de délocaliser le salon obéirait, nous nous en doutons, à des considérations d'ordre organisationnelle, ou plutôt désorganisationnellle, caractérisant aussi bien les organisateurs que les partenaires de la manifestation dans cette wilaya. » Pour ces premiers signataires le tort de la mal gestion reviendrait d'abord aux organisateurs qui ont « ont péché par leur incapacité à communiquer et à créer l'intérêt autour de l'événement, ses partenaires, aussi bien les pouvoirs publics que le tissu associatif, ont, depuis l'avènement du Salon du livre et du multimédia, brillé par leur démission en termes d'implication concrète. »
Lors de cet appel, les artistes opposants pose une question sans réponse : « Le HCA a-t-il fourni les efforts nécessaires pour impliquer le mouvement associatif dans l'organisation de cette
manifestation ' ». Ils précisent ainsi que pour faire face à la mal gestion de ce salon à Bouira, pour lui redonner un nouveau souffle, il faudrait se « focaliser sur la communication, que l'on implique davantage le mouvement associatif et que l'on exige des pouvoirs publics disponibilité et cohérence, - le HCA n'est-il pas une institution dépendant de la présidence de la République ' - le Salon du livre et du multimédia amazighs enregistrerait une meilleure affluence. » Avec beaucoup de désolation, le bilan du salon reste insuffisant car « le timing retenu pour le Salon et l'inertie des canaux de communications ont largement contribué à sa non réussite ».
Enfin, ils concluent que cette décision reste une fuite en avant d'autant plus
que « prendre la décision de l'annuler à Bouira concourrait à disqualifier la dimension amazighe déjà fragilisée dans cette wilaya, s'agissant notamment de l'enseignement qui se débat dans des problèmes énormes. Par contre, le maintenir contribuerait à, au-delà de rendre visible la création, renforcer un espace riche par sa pluralité et surtout à promouvoir (et c'est le rôle du HCA) tamazight en dehors de Bejaïa et Tizi-Ouzou. »


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