Des armes de guerre découvertes en leur possession

Trois terroristes présumés arrêtés en France Trois personnes soupçonnées d’être liées à la mouvance islamiste et à un groupe démantelé dans le Doubs, en novembre dernier, doivent être présentées demain à un juge antiterroriste à Paris en vue d’une éventuelle mise en examen. Selon la source judiciaire qui a donné l’information, il s’agit de huit personnes, interpellées mardi dans l’Aude, à Toulouse et Montpellier par les policiers de la SDAT (sous-direction antiterroriste) qui agissaient dans le cadre d’une commission rogatoire des juges antiterroristes Philippe Coirre et Edmond Brunaud. Cinq ont été remises en liberté à l’issue de leur garde à vue et trois font l’objet d’un mandat d’amener des juges chargés de l’affaire, selon la même source. Ces trois personnes «seront présentées aux juges demain à Paris», a ajouté cette source, précisant que le parquet allait requérir leur mise en examen pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» et leur placement sous mandat de dépôt. Un pistolet mitrailleur, deux fusils d’assaut, un pistolet automatique ainsi que de nombreuses munitions ont notamment été découverts à l’issue de leur interpellation. Ces inculpés sont soupçonnés d’avoir «gravité» autour d’un groupe constitué de sept personnes interpellées le 13 novembre à Besançon et Pontarlier (Doubs) et qui avaient en leur possession des armes de guerre et s’entraînaient au tir en forêt. Cinq d’entre eux -un Algérien et quatre Français, dont trois d’origine bosniaque et un d’origine algérienne-, âgés de 31 à 44 ans, avaient été mis en examen le 16 novembre pour «association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste» et «infraction à la législation sur les armes». Les cinq mis en examen ont été présentés comme des hommes s’étant «progressivement radicalisés», mais qui n’avaient «aucun lien avec des groupes terroristes à l’étranger». Ils avaient laissé entendre qu’ils nourrissaient le projet de se rendre en Irak, sans pour autant sembler être en lien avec des filières de recrutement de combattants. A.B. / Agences