Des anomalies qui irritent la population Commune de Draria

La population de Draria n'en peut plus du laisser-aller et de l'abandon de la quasi totalité des quartiers par les collectivités locales. Selon des habitants qui ont pris attache avec notre rédaction, la situation ne fait qu'empirer de jour en jour. «Nous faisons face à une situation inextricable et incompréhensible.
L'éclairage public est inexistant, alors que les bacs à ordures sont introuvables à travers nos quartiers. Les gens sont dans l'obligation de déposer leurs ordures à même le sol, ce qui met la vie des citoyens en danger face à la prolifération des moustiques, des rats et autres rongeurs», attestent nos interlocuteurs. Ces derniers affirment que même les portes d'entrée de plusieurs écoles primaires sont jonchées d'ordures ménagères et autres débris, ce qui n'a guère dérangé outre mesure les chargés de la gestion de la commune. Les routes et autres chemins communaux ne sont pas en reste, attestent nos interlocuteurs dès lors que l'état du bitume laisse à désirer. «Les routes sont pour la plupart impraticables. Il vous faut acquérir un 4x4 ou bien un camion pour espérer circuler sans causer de dégâts à votre véhicule». Les trous et autres crevasses n'ont pas été colmatés depuis des mois en dépit des vives protestations des habitants et des automobilistes de passage.
Dans le chapitre réservé aux écoles primaires, une école, affirment nos sources, a été «squattée». Deux de ses classes ont été transférées vers le cycle secondaire. «Nos enfants étudient à 45 par classe. Pourquoi attribuer les deux classes pour des lycéens qui peuvent être transférés et aller étudier dans d'autres établissements à Ben Aknoun ou à Baba Hacene, alors que ce n'est pas le cas pour les enfants du cycle primaire», s'interrogent-ils, et attestent que plusieurs chantiers de réalisation d'écoles et d'infrastructures d'utilité publique sont abandonnés. Alors que des initiatives pour nettoyer les quartiers de la capitale viennent d'être initiées par les services de la wilaya d'Alger afin d'endiguer le phénomène de la saleté et du laisser-aller, il semble que les autorités locales de Draria ne donnent pas beaucoup d'importance à ce genre d'opérations.