Des amendes, des comptes gelés et atteinte à la réputation à cause des problèmes techniques

Plusieurs titulaires de comptes bancaires à Oran, qui effectuent leurs transactions financières par chèques, ont contesté les dernières mesures prises par la Banque d'Algérie, suite aux annulations répétitives de leurs chèques, comme si qu'ils étaient sans provisions. Ce problème, ont expliqué nos sources, est dû à une faille dans le système informatique adopté.Les victimes de ce nouveau système informatique de paiement ont révélé qu'ils préféraient l'ancien système de compensation, qui ne leur a causé aucun problème auparavant avec les sociétés qu'ils doivent payer, notamment, les impôts et la sécurité sociale. Ils ont expliqué que cet appareil électronique, mis en place par la Banque d'Algérie était sensé leur rendre la tâche plus facilite. Toutefois, voila qu'elle la leur rend de plus en plus difficile.
Les victimes de ce système informatique ont qualifié les refus répétés de leurs chèques d'atteinte à leur réputation sur le marché et d'humiliation pour une erreur qu'ils n'ont pas commise. Elles ont, notamment, indiqué qu'ils sont passibles d'amendes de la part des impôts s'élevant à 25% du paiement qu'ils doivent effectuer, à chaque fois qu'une erreur se produit dans le système informatique en question. Cela signifie que celui qui doit verser une somme d'un milliard de centime se voit passible d'une amende estimée à 250 millions, faute d'une erreur dont il n'est nullement responsable.
Ce scandale de la mauvaise maitrise de la technologie, dont la Banque d'Algérie est responsable, a poussé certains citoyens à retirer leur argent de la banque, afin de régler leur redevances en espèce avec les impôts et la sécurité sociale, afin d'éviter d'être passibles d'amendes. Chose qui a participé au manque de liquidité dont les fonctionnaires en sont les victimes.