Des aménagements anarchiques

Les implantations des différentes constructions semblent avoir été faites sans le moindre souci d'assurer une vue sur la mer pour les promeneurs qui empruntent le boulevard Hocine Rouibah. Les différents bâtiments semblent avoir été placés pêle-mêle, sans tenir compte des exigences qu'imposent les activités accessoires que génèrent de telles infrastructures. On pourrait citer les sports nautiques qu'abritera désormais une bâtisse qui se trouve très loin du bord de mer alors que dans l'ancien, -devenu militaire-, le centre nautique avait les pieds dans l'eau. Les différentes implantations ont par ailleurs «obturé» la vue sur l'horizon. Même dans le port, la nouvelle halle à  marée de par sa hauteur et ses grandes dimensions injustifiées, s'apparente désormais à  un mur qui bouche l'horizon. D'un autre côté, une bizarrerie, jamais soupçonnée par le passé, a vu le jour dans ce port. Il s'agit de la rampe de mise à  l'eau qui a été barrée à  l'aide d'une clôture métallique et même… cadenassée !!! Du jamais vu dans un port. L'explication à  cette étrangeté renvoie au souci d'être payé pour la sortie des embarcations vers le parking en haut de la rampe.  Le moins que l'on puisse dire, c'est que, contrairement aux ports de pêche de par le monde, celui de Boudis semble tourné uniquement vers la pêche et la plaisance. Tout autre loisir n'est pas programmé. Ni la promenade, ni même les sports nautiques, vu les désagréments auxquels sont confrontés les élèves des futures écoles du fait de l'éloignement des quais.