Algérie

Des aires de jeux à l'abandon



Des aires de jeux à l'abandon
Les aires de jeux et autres espaces verts deviennent, faute d'entretien, de vulgaires terrains vagues.Réalisés à coups de milliards, les terrains de sports ou plutôt de football installés dans différents coins de l'agglomération, font pitié. N'ayant pas jugé utile de les entretenir et de les garder, la commune propriétaire des lieux est pointée du doigt. Puisque les investissements consacrés ces dernières années partent le moins qu'on puisse dire en fumée. Le «désengagement» de la municipalité d'Aïn Fouara a laissé le champ libre à ces oisifs qui se mettent à saccager en toute impunité. Les clôtures des espaces sont ainsi arrachées. Les bois sont détruits. En béton, les pelouses sont fortement abîmées. Au grand regret de leurs utilisateurs qui n'ont désormais plus d'espaces de jeusx.Ne pouvant continuellement supporter le diktat des uns et la nonchalance des autres, des jeunes de la cité des 600 Logements tiennent à interpeller les responsables concernés : «La commune qui bichonne la devanture de la cité des 600 Logements oublie sa face cachée. Se trouvant dans un pitoyable état, le terrain de la cité fait désormais office d'un dépotoir. N'ayant pas où jouer, nous sommes dans l'obligation de transformer les rues en terrain de football. Une telle situation engendre des accidents, des accrochages et des disputes avec les voisins. Les responsables qui ont promis de doter les terrains en gazon synthétique, ont non seulement rien fait mais ne font pas l'effort nécessaire pour réhabiliter ces espaces réalisés avec l'argent du contribuable qui n'a pas le droit à la parole», diront, non une certaine amertume, des jeunes de la cité. La réalité sur le terrain donne raison à nos interlocuteurs.En plus du problème précité, le délabrement des espaces supposés «verts» et l'insalubrité sont les autres talons d'Achille de l'endroit situé à quelques mètres du siège de la commune. «Le temps de la parlotte et des intentions est révolu. Les élus que nous ne croisons que lors des campagnes électorales doivent se mettre au travail d'autant plus que l'argent ne manque pas. A notre avis, la réhabilitation d'une aire de jeu d'un quartier n'exige pas l'aval du Président ou un milliard de dinars. Avec cette manière de faire, les élus qui viennent de boucler leur première année ne vont pas faire mieux que leurs prédécesseurs. Dommage pour une aussi grande agglomération disposant pourtant d'innombrables atouts et arguments à faire valoir», tonnent des habitants de la cité qui ne fait pas l'exception.




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