Des aides pour 27 800 familles nécessiteuses

En prévision du mois de Ramadhan, les services de la direction sociale ont lancé depuis la fin de la semaine écoulée une série de visites d'inspection ayant touché les 13 restaurants de la rahma chargés de préparer des repas chauds aux nécessiteux et aux voyageurs de passage à l'heure de la rupture du jeûne.Le secteur de l'action sociale de la wilaya de Aïn Témouchent a consacré une enveloppe financière estimée à 31 millions DA allouée par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme pour venir en aide aux familles nécessiteuses durant le mois de Ramadhan.
Ce montant sera réparti entre plus 27 800 familles bénéficiaires recensées à travers les 28 communes que compte la wilaya pour une aide individuelle de 10 000 DA qui sera versée à chaque famille.
En effet, en prévision de ce mois de Ramadhan, les services de la direction sociale ont lancé depuis la fin de la semaine écoulée une série de visites d'inspection ayant touché les 13 restaurants de la rahma chargés de préparer des repas chauds aux nécessiteux et aux voyageurs de passage à l'heure de la rupture du jeûne.
Ces restaurants implantés à travers certaines communes, dont le chef-lieu de wilaya, devront se mettre en conformité avec les conditions d'hygiène et d'accueil, particulièrement celles relatives à la prévention de l'épidémie de coronavirus.
Sur cette opération, Bouzada Mohamed, directeur de l'action sociale de la wilaya de Aïn Témouchent, a indiqué que "dans le cadre de la préparation de l'opération de solidarité qui s'étalera sur tout le mois de Ramadhan, le ministère de tutelle a alloué une importante somme estimée à 3,1 milliards de centimes au profit des familles nécessiteuses sous forme d'aides financières réparties à travers les communes".
La commune de Aïn El-Arba, chef-lieu de daïra, compte 1221 demandes d'aide de solidarité pour ce mois de Ramadhan, après une opération de mise à jour et de révision de la liste des bénéficiaires, en attendant de fixer le nombre réel des bénéficiaires.
Le P/APC de Aïn El-Arba, Othmane Benchaïb, a déclaré à la presse que sa municipalité n'a pas participé à cet élan de solidarité, en raison d'une insuffisance de ressources budgétaires. "Des efforts seront entrepris, sachant que la participation financière de la commune dépendra de l'enveloppe qui sera allouée par le budget de wilaya", a-t-il précisé.
Dans le même sillage, l'organisation de la protection du consommateur a pris une série de mesures en prévision du mois de Ramadhan, dans le but de garantir la disponibilité des produits de large consommation.
Ces mesures ont été prises en coordination avec la direction du commerce de wilaya et la direction des services agricoles. "Une séance de travail a été tenue tout récemment à la chambre du commerce et d'industrie Sufat sous la présidence du directeur du commerce.
Elle a regroupé les représentants des commerçants de gros et des opérateurs économiques avec comme objectif premier de garantir la disponibilité des produits de large consommation durant tout le mois de Ramadhan.
À cette occasion, l'ensemble des acteurs se sont engagés à ne tolérer aucune forme de perturbation, dans la mesure où la distribution suivra son cours le plus normalement du monde avec une disponibilité de tous les produits dont a besoin le consommateur", a expliqué le président du bureau de la wilaya de Aïn Témouchent de l'Association de la protection et de l'orientation du consommateur, Saïdi Farid.
Selon lui, le poulet de chair congelé sera cédé à 250 DA le kilo, conformément à l'engagement du producteur avicole basé à Remchi (wilaya de Tlemcen). Les moulins d'Ouled Mimoun (wilaya de Tlemcen) se sont engagés, eux aussi, à approvisionner la wilaya de Aïn Témouchent et couvrir ses besoins en semoule durant le mois de Ramadhan.
Ce qui n'a pas empêché M. Saïdi d'appeler les citoyens à ne pas provoquer une pénurie, en se comportant en véritable consommateur averti et en s'approvisionnant le plus normalement, surtout en ce qui concerne les sachets de lait. "Il faut que les scènes auxquelles on est habitué avant le mois de Ramadhan et une semaine avant sa fin, avec ces chaînes humaines devant les magasins, disparaissent, surtout que le risque de contamination par le coronavirus plane toujours", a-t-il recommandé.

M. LARADJ